vendredi, avril 19, 2024

Accord sur le nucléaire iranien : La France, le Royaume-Uni, et l’Allemagne veulent appliquer l’accord

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La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni se sont dits mardi « déterminés » à continuer à appliquer l’accord nucléaire iranien, dont les États-Unis viennent de se retirer, tout en travaillant à en négocier un nouveau, plus large, ont annoncé les trois pays.

« Nous resterons parties au JCPoA » (acronyme de l’accord) déclarent dans ce communiqué commun Emmanuel Macron, Theresa May et Angela Merkel.

« Nos gouvernements restent déterminés à assurer la mise en oeuvre de l’accord et travailleront à cet effet avec les autres parties qui resteront engagées », disent-ils, en « maintenant les bénéfices économiques » au profit de la population iranienne.

« Nous exhortons les États-Unis à faire en sorte que les structures du JCPoA soient gardées intactes et à éviter toute mesure qui empêcherait sa pleine mise en oeuvre par les autres parties », insistent les trois pays européens, alors que Donald Trump a laissé entendre que les Etats-Unis sanctionneraient désormais tout pays commerçant avec l’Iran.

Les trois dirigeants expriment aussi « regret et préoccupation » après la décision de Donald Trump de se retirer d’un accord qui « revêt une importance particulière pour notre sécurité partagée », estiment-ils. « Nous appelons toutes les parties à continuer de souscrire à sa pleine mise en oeuvre », poursuivent-ils, rappelant que l’Agence internationale de l’énergie atomique estime que l’Iran continue de se conformer à ses engagements de ne pas préparer l’arme atomique, ce que contestent les Etats-Unis et Israël.

Ils appellent enfin l’Iran à « faire preuve de retenue dans sa réponse à la décision américaine » et à « continuer à respecter ses obligations », en retour le pays continuera de bénéficier de la levée des sanctions économiques des autres signataires, proposent-ils.

Londres, Paris et Berlin souhaitent aussi préparer un nouvel accord, plus large, portant sur le programme nucléaire de l’Iran après 2025, son programme balistique et « ses activités régionales déstabilisatrices, en particulier en Syrie, en Irak et au Yémen », autant de sujets qui ont motivé le retrait des Etats-Unis.

De son côté Téhéran a déclaré mardi soir vouloir discuter rapidement avec les Européens, les Chinois et les Russes pour voir si ces derniers peuvent garantir les intérêts de l’Iran après le retrait des États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien. (Belga)

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