Le prix au producteur du kilogramme d’anacarde est fixé à 500 F au minimum cette année. C’est du moins ce qui ressort de la rencontre de lancement de la commercialisation de l’anacarde.
Rencontre qui vient de se tenir dans la capitale du Fouladou en présence de l’ensemble des acteurs de la filière que sont les producteurs, les transformateurs et les commerçants mais aussi des autorités administratives et des élus locaux.
A cette occasion, il a été conseillé aux producteurs de vendre leurs récoltes dès qu’ils ont en face d’eux un acheteur qui leur propose un prix qui varie entre 500 F et plus. Car, cette année le prix de vente pourrait ne pas atteindre le niveau de 1000 F le kilogramme constaté l’année dernière. Les raisons ? « Il y a une production abondante dans les principaux pays consommateurs d’anacarde que sont l’Inde et le Vietnam », a fait savoir Boubacar Konta, président du sous-collège des commerçants d’anacarde de la zone Casamance.
Il a profité de cette rencontre pour lister les difficultés de la filière. On constate en autres : « une mauvaise qualité de la production liée à la cueillette précoce des noix, la non maitrise des quantités exportées causée par le fait que les acteurs ne sont pas tous identifiés jusqu’ici, une mauvaise organisation des producteurs », a-t-il énuméré.
Toutes choses qui font dire à M Konta qu’un renforcement des capacités organisationnelles s’impose pour que les acteurs se professionnalisent davantage et qu’ils puissent mieux défendre leurs intérêts…
ismaila.mansaly@koldanews.com