Le mouvement « Kaolack Ca Kanam » monte au créneau et demande au directeur général des Salins du Saloum de privilégier le dialogue. Seul issu, selon les membres de ce mouvements d’étouffer le bras de fer qui oppose la société aux travailleurs journaliers.
En effet, les membres du mouvement « Kaolack Ca Kanam » ont fait face à la presse pour inviter le patron de l’usine à recevoir l’ensemble des frondeurs afin d’arrondir les angles. « Le travailleur a le droit d’aller en grève et de crier son ras-le-bol. Et c’est ce que les journaliers des Salins du Saloum ont fait, c’est pourquoi moi je pense que le patron de cette usine devrait plutôt penser à discuter avec eux et essayer d’arrondir ensemble les angles. Malheureusement, le dossier est actuellement sur la table de l’inspection du travail et il revient à cette institution de trancher maintenant », a déclaré le président dudit mouvement, Abdoulaye Ndao dit « Déthié ».
Concernant les niches de recettes non recouvrées par la municipalité de Kaolack, M. Ndao de mentionner. « Avec les Salins du Saloum, Kaolack aurait dû aujourd’hui être l’une des villes les plus belles du pays. Malheureusement, la ville ne gagne rien en terme de recettes à travers la présence de certaines sociétés dans sa circonscription, notamment les Salins du Saloum et le complexe le « Cœur de Kaolack ». Le mouvement « Kaolack Ca Kanam » trouve que c’est anormal car toutes les sociétés qui sont établies à Kaolack doivent à leur tour participer au développement de cette cité », a-t-il ajouté.
Selon les membres du mouvement qui se sont prononcés sur le parrainage, « l’opposition doit accepter ce projet de loi compte tenu de son opportunité. On ne peut pas permettre à tous les partis politiques de se présenter à la présidentielle de 2019. Dès lors, le parrainage est l’unique solution pour freiner les ambitions démesurées de certains leaders politiques. »
DakarActu