jeudi, avril 25, 2024

Aviculture : Aminata Mbengue Ndiaye pour une plus grande professionnalisation

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Aminata Mbengue Ndiaye, ministre de l’Elevage et des Productions animales, a plaidé pour la nécessité d’une plus grande professionnalisation des acteurs de la filière avicole à travers un renforcement des activités de l’interprofession dédiée à ce secteur qui devrait pouvoir gagner par ce biais « la bataille de la compétitivité ».

« J’insiste sur l’importance de la professionnalisation des acteurs de la filière avicole pour la bataille de la compétitivité », a-t-elle dit au cours d’un atelier ouvert lundi à Saly-Portudal (Mbour), sur l’amélioration des performances de la filière avicole sénégalaise.

« Vous avez, conformément à la loi d’orientation agrosylvopastorale, mis en place l’interprofession avicole du Sénégal depuis 2013. Je réitère ma recommandation relative au renforcement de ses activités, à l’élargissement du nombre d’adhérents, à l’extension de ses organes à l’ensemble du pays et une meilleure prise en compte de l’aviculture traditionnelle et familiale », a lancé Mme Ndiaye aux acteurs du secteur.

Selon la ministre de l’Elevage et des Productions animales, en dépit d’un « grand progrès » enregistré, la filière avicole reste confrontée à plusieurs contraintes parmi lesquels « la persistance, l’apparition ou la recrudescence de certaines maladies ».

Il y a aussi « le non-respect des normes de biosécurité, la cherté de l’aliment de volaille, l’insuffisance de financement de la filière, la faible professionnalisation des acteurs, etc. », a ajouté la ministre.

Le président de l’Interprofession avicole du Sénégal (Ipas), Ahmedou Moukhtar Mbodj, a lui fait état de la persistance de pathologies à moindre incidence sanitaire qui affecte les performances techniques et économiques de l’aviculture.

Il a aussi évoqué « des contraintes liées à l’obsolescence ou l’inadéquation du cadre réglementaire, à la faible technicité de beaucoup d’acteurs, aux difficultés dans la gestion des risques sanitaires et au financement des projets avicoles qui entravent la productivité et la compétitivité de l’aviculture sénégalaise ».

Toutefois, l’Etat du Sénégal, à travers le Plan national de développement de l’élevage (Pnde) et la Lettre de politique sectorielle de l’élevage (Lpse), a selon lui initié de manière participative des programmes dont la mise en œuvre devrait conduire à la levée de ces contraintes.

APS

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