Coumba Diallo, point focal du Programme de lutte contre la tuberculose dans la région de Tambacounda a listé vendredi 23 mars 2018 les « messages-clés » à délivrer à la communauté en vue d’une prévention et d’une bonne prise en charge des cas de tuberculose.
« L’accent doit être mis sur des messages-clés, notamment la gratuité du disponible dans toutes les structures sanitaires et le fait que la tuberculose pulmonaire est contagieuse seulement avant le traitement », a-t-elle dit lors d’un point de presse tenu à la veille de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose ce samedi.
Concernant les mesures de prévention pour protéger la communauté, le point focal du PNT a préconisé quelques « gestes simples de prévention », comme l’aération des chambres et de toutes les espaces de la maison chaque matin pour renouveler l’air.
Il est également important de se couvrir la bouche avec un mouchoir pour tousser ou éternuer, d’éviter la d’éviter la promiscuité pour prévenir la tuberculose.
« Les populations, devraient avoir le réflexe de se rendre à la structure de santé la plus proche, après une toux de plus de 15 jours, mais aussi de vacciner au BCG tous les enfants dès la naissance », a-t –elle ajouté.
Le traitement correct, jusqu’à la guérison du tuberculeux, est vivement recommandé pour éviter une résistance aux antituberculeux, du fait d’une prise irrégulière des médicaments, selon Coumba Diallo.
Pour la responsable du Bureau régional de l’Education et de l’Information pour la Santé (BREIPS) Mabintou Coly, « la communauté peut jouer un rôle non négligeable dans la lutte contre la tuberculose en assumant des tâches pour appuyer le système de santé ».
D’où la nécessité de donner à la communauté « la capacité d’agir pour promouvoir la lutte contre la tuberculose contagieuse ».
La responsable du Breips a également suggéré l’introduction des messages de prévention de la lutte contre la tuberculose dans les écoles pour impliquer les enfants.
En outre, il convient dans la lutte contre la maladie de « bannir la stigmatisation qui entretient la chaîne de transmission, de soutenir et accompagner les malades dans leur vie quotidienne et d’encourager les tousseurs à faire le dépistage très tôt dés les 15 premiers jours ».
APS