Ces phases , précise le leader politique, sont : l’ajustement structurel avec l’assainissement des finances publiques marqué notamment par la réduction de la facture téléphonique de 20 milliards à 3 milliards de francs CFA, la suppression de la plupart des maisons conventionnées, la rationalisation des agences Fnph, Ofejband, Anej, la restructuration de Senelec, de la SAR, le déroulement du plan Mix Energie pour réduire la dépendance vis-à-vis du pétrole, la rationalisation de la carte diplomatique, le recouvrement des créances spoliées. Il y a aussi l’originalité de la démarche budgétaire caractérisée le développement d’une souveraineté. Habib Ndao met en exergue le financement à hauteur de 58% des budgets sur fonds propres, la primauté de l’investissement sur le fonctionnement, la mise en place d’une réforme fiscale plus adéquate, le reprofilage de la dette publique, un suivi évaluation des politiques publiques et une gestion axée sur les résultats. Les deux autres phases sont le » diakarlo » et l’efficient déroulement des programmes d’investissement.
Il dira rappeler à Thierno Alassane Sall que 10 000 milliards est déjà disponible pour financer le PSE et que 3 000 autres sont attendus. Loin d’avoir servi à payer des voyages de noces, l’argent sert, selon lui, à payer le Ter, Ila’a Touba, l’Aibd, l’arène nationale, l’usine de dessalement de l’eau de mer, la route nationale Nord, les universités, les Centrales solaires éoliennes photovoltaïques charbon, la réhabilitation des centrales Sénélec, l’aménagement hydraulique, les 60 mille hectares emblavées, la subvention du matériel agricole, les intrants agricoles de qualité ayant conduit une surproduction de riz et d’arachide, entre autres choses… Habib Ndao d’inviter TAS à faire la politique autrement que ce qu’il est en train de faire là et maintenant.