mardi, avril 23, 2024

Habib Ndao trouve que Thierno Alassane Sall manque de rigueur scientifique

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Dans sa manière de faire  » la politique autrement  » Habib Ndao , Dg de l’Observatoire de la Qualité des Services Financiers (OQSF) trouve que Thierno Alassane Sall manque de rigueur scientifique dans ses analyses concernant les questions d’ordre budgétaire.
Se confiant à Dakaractu, le leader de  » Doomi-Rewmi  » rappelle à l’ancien ministre de la République que  » jamais dans l’histoire du Sénégal, les finances publiques n’ont été aussi bien gérées avec cohérence que sous Macky Sall  ». Accusant l’ancien régime d’avoir légué en 2012 au Président Macky Sall  » un pays exsangue  » où les salaires étaient supposés ne pas être payés après l’élection, du fait du  » gangstérisme budgétaire, de l’aventurisme économique, des choix hasardeux avec comme conséquence des dépassements budgétaires dans tous les ministères, d’une campagne agricole sans financement avec une floraison de bons impayés  », il dira se réserver le droit d’apporter la riposte qui sied.Pour Habib Ndao,  » le document de Thierno Alassane Sall leader de la RV verse sur l’approximation, des conclusions hâtives exemptes de rigueur scientifique. Surtout quand il soutient qu’en en 2018 le Pse est loin d’atteindre ses objectifs, alors qu’il sait pertinemment que ce plan vise l’horizon 2035.  » À l’intention de ce dernier, il signale que l’actuel régime a su apporter une certaine cohérence dans le déroulement de son programme économique qui s’articule, dit-il, autour de quatre phases.

Ces phases , précise le leader politique, sont : l’ajustement structurel avec l’assainissement des finances publiques marqué notamment par  la réduction de la facture téléphonique de 20 milliards à 3 milliards de francs CFA, la suppression de la plupart des maisons conventionnées, la rationalisation des agences Fnph, Ofejband, Anej, la restructuration de Senelec, de la SAR,  le déroulement du plan Mix Energie pour réduire la dépendance vis-à-vis du pétrole, la rationalisation de la carte diplomatique, le recouvrement des créances spoliées. Il y a aussi l’originalité de la démarche budgétaire caractérisée le développement d’une souveraineté. Habib Ndao met en exergue le financement à hauteur de 58% des budgets sur fonds propres, la primauté de l’investissement sur le fonctionnement, la mise en place d’une réforme fiscale plus adéquate, le  reprofilage de la dette publique, un suivi évaluation des politiques publiques et une gestion axée sur les résultats. Les deux autres phases sont le  » diakarlo  » et l’efficient déroulement des programmes d’investissement.

Il dira rappeler à Thierno Alassane Sall que 10 000 milliards est déjà disponible pour financer le PSE et que 3 000 autres sont attendus. Loin d’avoir servi à payer des voyages de noces, l’argent sert, selon lui, à payer le Ter, Ila’a Touba, l’Aibd, l’arène nationale, l’usine de dessalement de l’eau de mer, la route nationale Nord, les universités, les Centrales solaires éoliennes photovoltaïques charbon, la réhabilitation des centrales Sénélec, l’aménagement hydraulique, les 60 mille hectares emblavées, la subvention du matériel agricole, les intrants agricoles de qualité ayant conduit une surproduction de riz et d’arachide, entre autres choses… Habib Ndao d’inviter TAS à faire la politique autrement que ce qu’il est en train de faire là et maintenant.

DakarActu

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