mardi, décembre 10, 2024

KOLDA : ça sent le roussi entre le commissaire et les conducteurs de mototaxis

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Les conducteurs de jakarta de Kolda ruminent une colère noire contre le commissaire urbain. Ils reprochent à ce dernier de leur faire payer des contraventions sans leur remettre de quittances. Dans les différents points de stationnement de mototaxis  de la capitale du Fouladou le sujet fait débat. D’ailleurs, une correspondance ouverte intitulée « lettre de contestation » adressée au préfet est en train de circuler dans la ville de Koli Dado, ceci  pour protester et informer l’opinion sur cette pratique. Laquelle  lettre dont l’auteur s’appelle Abdoulaye Cissé actuellement conseiller départemental et ex président de la convention, fait cas de « cette attitude pas du tout conformiste du commissaire de police » et  du non respect des « règles élémentaires de transparence dans la gestion des affaires publiques ».

« Nous avons tous constaté que ce dernier (ndrl : le commissaire) organise des opérations inopinées de contrôle de légalité des conducteurs de motos sur l’espace communal  conformément aux directives du conseil des ministres mais fait payer des contreventions à ces citoyens, sans reçus », a écrit noir sur blanc dans cette lettre dite de contestation, ce conseiller départemental et membre de la société civile.

M Cissé de poursuivre par une interrogation sur la destination de l’argent encaissé par les agents de police. « Ce système de paiement de contravention sans reçu instauré par le commissaire de Kolda ne peut pas être accepté  par les contrevenants et la question que nous ne cessons de nous poser est la suivante : où vont les fonds collectés lors de ces différentes opérations ? ».

Dans cette même lettre,  Abdouaye Cissé invite le commissaire urbain de kolda à restituer les sommes collectées sans établir de reçus tout en durcissant le ton. « Nous ne nous arrêtons pas à cette seule lettre.  Nous avons décidé de porter le combat aux plus hautes sphères du pays et nous réclamons la restitution de toute la manne financière recouvrée aux autorités habilitées à gérer les ressources publiques », a-t-il lancé.

La commissaire urbain, interviewé par un confrère d’une radio de la place,   balaie en touche. Malick Niasse soutient que le poste de police est doté de carnets de contravention qui permettent à ses hommes d’établir le reçu après chaque paiement. Pour ce responsable de la sécurité publique, « les conducteurs doivent prendre le temps de réclamer leur reçu après paiement de la contravention ». « Ils doivent exiger le reçu. Si il ya un policier qui refuse de le faire,  que le concerné vienne me voir », a-t-il conseillé. Avant de poursuivre : « l’argent encaissé est versé au trésor public ».

ismaila.mansaly@koldanews.com

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