« Super action groupe » sort un CD intitulé « Kebal kayti » disposer de pièce d’état civil.
L’inscription des enfants à l’état civil est un véritable casse-tête chinois à Vélingara. Et les conséquences liées à cette problématique sont multiples. Chaque année d’ailleurs plusieurs élèves sont laissés en rade faute d’extraits de naissance. C’est fort de ce constat que l’association super action groupe a décidé de prendre le taureau par les cornes pour inverser la tendance. Ainsi après plusieurs campagnes de mobilisation pour l’inscription des enfants à l’Etat civil, l’association est passée à la vitesse supérieur en produisant un CD intitulé ‘ « kebal kayti » ou disposer de pièce d’état civil.
La cérémonie de sortie officielle du CD a eu lieu jeudi dernier au quartier Nassouroulaye de la commune de Vélingara en présence des autorités municipales des partenaires et des parents. Sidiki Dia le chargé de la communication de l’association super action explique les réelles motivations de la sortie de ce CD « Nous avons remarqué qu’a vélingara, il y’a un problème d’inscription des enfants à l’état civil. Et les enfants souffrent le plus dans cette affaire .Etant des jeunes du terroir, nous avons pensé qu’il fallait faire quelque chose pur soutenir nos jeunes frères, c’est ainsi que nous avons produit un CD intitulé « kébal kayti » avoir un acte de naissance pour sensibiliser les populations » A –t-il souligné . Selon lui, cette campagne de sensibilisation sera appuyée par un téléfilm «, A travers , ce téléfilm nous allons insister sur l’importance de l’acte de naissance mais également, comment faire pour disposer de pièces d’état civil. L’activité va s’étendre dans d’autres communes du département de Vélingara » A –t-il dit. Poursuivant ces propos Mr Dia est d’avis que « les choses commencent à bouger , les populations prennent de plus en plus conscience de la nécessité de la déclaration à la naissance».
Il faut rappeler que depuis 2015 l’association super action groupe s’active dans la sensibilisation sur l’inscription des enfants à l’état civil. Aussi , malgré leur maigre moyens, ces jeunes n’entendent pas baisser les bras « ils vont poursuivre la sensibilisation dans les zones les plus reculés du fouladou . » Ont –ils affirmés
Babacar Diouf