mardi, avril 16, 2024

Pakistan: nouvelle comparution de l’ex-Premier ministre Nawaz Sharif, mis en liberté sous caution

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L’ex-Premier ministre pakistanais Nawaz Sharif, destitué en juillet par la Cour suprême, a comparu vendredi pour la troisième fois devant un tribunal anti-corruption, qui l’a placé en liberté sous caution.

L’ex-chef du gouvernement est arrivé tôt vendredi matin au tribunal, accompagné de sa fille Maryam, a constaté l’AFP. Il en est ressorti une grosse demi-heure plus tard, sans faire aucune déclaration, après s’être acquitté de deux cautions de cinq millions de roupies (40.000 euros) chacune, a déclaré son avocat Khawaja Haris à l’AFP.

Le tribunal anti-corruption doit à nouveau se réunir le 7 novembre.

Un fort dispositif de sécurité avait été mis en place autour du bâtiment et les routes adjacentes bloquées.

Arrivé la veille au Pakistan en provenance de Londres, où son épouse est actuellement traitée pour un cancer, l’ancien dirigeant avait été inculpé le mois dernier pour corruption. Son avocat avait plaidé non-coupable.

« Je me rends au Pakistan pour comparaître dans une affaire fantôme. Ma femme est hospitalisée et sa chimiothérapie se poursuit », avait déclaré M. Sharif aux médias mercredi soir avant d’embarquer sur son vol pour Islamabad.

Il n’a pas été interpellé à son arrivée au Pakistan jeudi matin, en dépit du mandat d’arrêt émis la semaine dernière à son encontre par la Cour chargée de la lutte anti-corruption et a quitté l’aéroport dans un imposant convoi.

La Cour suprême avait mis fin prématurément en juillet au troisième mandat de M. Sharif à la tête du pays, après des révélations sur de luxueux biens immobiliers détenus par sa famille via des holdings off-shore.

La presse pakistanaise s’était notamment émue de son style de vie dispendieux et du portefeuille de propriétés appartenant à sa famille à Londres. La fille de Nawaz Sharif, Maryam, et son gendre ont également été inculpés pour corruption dans ce volet immobilier, selon un haut responsable gouvernemental.

L’affaire avait été déclenchée par la publication des Panama Papers, des documents émanant d’un cabinet d’avocats panaméen et révélant les montages financiers de ses clients, dont la famille Sharif.

La dossier a été « fabriqué » a affirmé à l’AFP son gendre Muhammad Sardar. « Tant que les tribunaux jugeront dans la peur, je ne peux pas attendre de cette cour un procès équitable », a-t-il ajouté.

Aucun des 15 Premiers ministres ayant dirigé le Pakistan au cours de ses 70 ans d’histoire mouvementée n’a réussi à aller au terme de son mandat de 5 ans.

M. Sharif lui-même a été contraint à trois reprises de quitter son poste, la première fois déjà à la suite d’un scandale de corruption, la deuxième en raison d’un coup d’Etat, et la troisième suite à l’arrêt de la Cour suprême.

Source: RTLMONDE

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