samedi, avril 20, 2024

La pêche au Sénégal serait un des moteurs de croissance sectorielle du PSE selon Oumar Guèye

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La pêche est inscrite parmi les moteurs de croissance sectorielle de l’axe 1 du Plan Sénégal émergent (PSE) qui lui assigne un rôle central dans le renforcement de la sécurité alimentaire ainsi que la création de richesses et d’emplois, a réaffirmé jeudi le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Oumar Guèye.

C’est dans cette optique de renforcement de la contribution du secteur dans l’économie nationale que son département, a t-il dit, a entrepris, dans ‘’une démarche responsable et inclusive’’, des réformes importantes dudit secteur visant à impliquer davantage les acteurs dans la réhabilitation des écosystèmes marins et côtiers et dans la gestion des ressources halieutiques pour le bien-être des populations.

‘’Cette démarche est en cohérence avec la lettre de politique sectorielle de la pêche et de l’aquaculture 2016-2023 qui, à travers la gestion durable de la ressource et la réhabilitation des habitats, l’aquaculture et la valorisation des produits de la pêche, accorde une place prépondérante à la réhabilitation des habitats’’, a souligné M. Guèye.

Il procédait, en compagnie de l’ambassadeur du Japon au Sénégal, Shigeru Omori, au lancement officiel de la journée d’immersion des vases à poulpe et à l’inauguration du centre de gestion des ressources halieutiques, dénommé ‘’Maison des acteurs de la pêche’’ de Joal-Fadiouth, en partenariat avec le Conseil local de la pêche artisanale (CLPA).

Pour le diplomate japonais, ce centre qui permettra à près de 4 000 pêcheurs de renforcer leurs capacités, est un projet qui favorisera également leur émancipation économique et sociale, ainsi qu’une gestion participative des ressources halieutiques et des activités de pêche dans cette partie du pays.

‘’Au Sénégal, la pêche joue un rôle important dans l’économie du pays comme au Japon, compte tenu de sa contribution dans l’alimentation des populations, dans la création d’emplois et de revenus’’, a souligné M. Omori qui rappelle que l’assistance du Japon au secteur de la pêche au Sénégal a démarré en 1976.

Le choix de la ‘’ville aux coquillages’’ pour l’érection de ce centre financé par le Japon à hauteur de 42 millions de francs CFA s’explique, selon Oumar Guèye, par le fait que cette localité contribue ‘’considérablement’’ à la production nationale, avec en moyenne 100 000 tonnes débarquées annuellement, représentant environ un quart de la production nationale, pour une valeur commerciale estimée à 25 milliards de francs CFA.

‘’Le processus de développement et de modernisation du secteur de la pêche au Sénégal s’inscrit dans un contexte international marqué par l’adoption de nouveaux instruments visant la conservation et l’exploitation durable des ressources marines à travers les objectifs de développement durable (ODD14) +Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins de développement durable+’’, a dit M. Guèye.

Source: APS

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