mardi, mars 19, 2024

Lutte contre le paludisme au Sénégal : Le PNLP lance le projet Centre

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Le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) va dérouler un plan d’accélération dénommé « Projet centre » pour réduire la morbidité et la mortalité liées au paludisme dans la zone centre du Sénégal, a appris l’APS de la responsable de son Bureau communication, Oulèye Tall Dieng.

« Le PNLP s’appuie sur les dispositions du plan stratégique national pour procéder à des interventions spécifiques, mais également ciblées selon les zones et les niveaux épidémiologiques » a indiqué, lundi à Dakar, Oulèye Tall Dieng,

Elle intervenait lors d’un point de presse tenu en prélude au lancement de la Chimio prévention du paludisme saisonnier (CPS) qui intègre la « Campagne hivernage 2017 » du PNLP dont le lancement est prévu jeudi à Kolda.

La CPS est inscrite dans la politique de prévention et de prise en charge du paludisme pour mieux atteindre l’objectif de pré élimination fixé par le plan stratégique national de lutte contre le paludisme 2016-2020.

La campagne vise à couvrir au moins 95 % des enfants de 3 mois à 10 ans dans les régions de Kédougou, Tamba, Sédhiou et Kolda

Selon Oulèye Tall Dieng, le constat général est que l’incidence palustre est très variable dans les zones nord, centre et sud-est. « Il y a la zone nord qui est verte, celle du centre qui est jaune en termes d’incidence palustre et la zone sud-est qui est rouge et où l’incidence est très élevée » a-t-elle dit.

« Au nord nous avons le projet de pré-élimination, mais au centre nous n’avions que les interventions classiques et après réflexions et exploitations des données au PNLP, nous avons identifié certains districts très rouges, où, presque 30 % des décès était concentrés et plus de 50% de cas graves », a encore noté Mme Dieng.

« Nous avons fait une analyse situationnelle avec toutes les données dont on disposait, mais aussi une analyse des déterminants avec les acteurs pour savoir ce qui était à l’origine de ces décès, mais aussi de ces cas enregistrés au niveau de ces districts rouges », a-t-elle poursuivi.

D’après la responsable du bureau communication du PNLP, c’est la raison de l’élaboration des plans d’accélération du contrôle avec une intensification de certaines interventions clés comme la Prise en charge à domicile (PECADOM), ou la Dispensation de soin à domicile (DSDOM) pour une prise en charge rapide.

Elle a fait savoir que d’autres ont choisi la PECADON daraas et c’est le cas de Touba où il y avait beaucoup de décès dans les daraas. « Ils ont une intervention dénommée Prise en charge des cas au niveau des daraas (PECADARA) pour réduire les cas de décès qui survenait fréquemment chez les enfants » a renseigné Oulèye Tall Dieng.

D’après Mme Dieng, dans toutes les zones rouges (Tambacounda, Kédougou, Sédhiou, Kolda) quelque 1000 DSDOM font un ratissage large avec des sorties hebdomadaires pour tester tous les cas de fièvres et ainsi les traiter ou les référer, selon les cas.

Il en est de même dans toutes les zones au sud qui présentent les mêmes caractéristiques, sans compter une extension de la PECADOM plus qui ne se faisait avant que dans les zones rouges.

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