vendredi, avril 26, 2024

Complot avec le Kremlin : Donald Trump Jr aurait-il tenté de saboter la campagne d’Hillary Clinton?

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Le fils aîné de Donald Trump ainsi que son ancien directeur de campagne, Paul Manafort, seront auditionnés la semaine prochaine par une commission du Sénat américain, dans le cadre de l’enquête sur l’affaire russe.

Donald Trump Jr. et Paul Manafort seront entendus par la commission de la Justice du Sénat mercredi prochain à 10h. Les deux hommes ont participé à une rencontre controversée avec une avocate russe, en juin 2016, pour tenter d’obtenir des informations potentiellement compromettantes sur Hillary Clinton, la rivale démocrate de Donald Trump. Les sénateurs en charge de cette commission se sont dit prêts, dans un communiqué, à délivrer des assignations à comparaître si Donald Trump Jr. et Paul Manafort refusaient de se rendre à cette audition.

Egalement présent lors de cette rencontre, Jared Kushner, gendre et proche conseiller du président américain, sera auditionné séparément, lundi, par la commission du Renseignement du Sénat à huis clos, a rapporté la chaîne CNN.

Une affaire « absurde »

L’avocate russe, accusée aux Etats-Unis d’avoir tenté de fournir à Donald Trump Jr les informations potentiellement compromettantes sur Hillary Clinton, s’est déclarée « prête » à s’expliquer devant le Sénat américain sur cette affaire « absurde ». « Si le Sénat souhaite vraiment entendre l’histoire réelle, je suis plus que prête à leur raconter tout » sur ce rendez-vous avec le fils aîné du président américain en juin 2016 à New York, a assuré Natalia Vesselnitskaïa, 42 ans, dans une interview à la chaîne d’information russe RT (ex-Russia Today).

L’avocate, qui a nié à plusieurs reprises tout lien avec le Kremlin, a souligné avoir parlé à Donald Trump Jr de l’adoption d’enfants et de la loi Magnitski. Cette loi américaine portant le nom de l’avocat russe Sergueï Magnitski mort en prison après avoir dénoncé un scandale financier en Russie, prévoit des sanctions financières contre les fonctionnaires russes soupçonnés d’être impliqués dans sa mort. En rétorsion, Moscou a adopté une loi interdisant les adoptions d’enfants russes par des citoyens américains.

« C’est avec cette histoire que je suis venue voir M. Trump Jr« , a affirmé Mme Vesselnitskaïa, qui a fait ces dernières années du lobbying en Europe et aux Etats-Unis contre les sanctions occidentales imposées à la Russie dans le cadre de l’affaire Magnitski.

Coordonné avec la Russie?

Dans des mails échangés en juin 2016 avec Donald Trump Jr et qui ont été dévoilés début juillet, Rob Goldstone, ami britannique de la famille, ancien journaliste de tabloïd et manager, lui indiquait pouvoir aider l’équipe Trump à discréditer sa rivale démocrate Hillary Clinton avec des dossiers russes compromettants. Natalia Vesselnitskaïa a été présentée dans ces mails par M. Goldstone comme une « avocate du gouvernement russe » en possession de ces dossiers qui seraient fournis par le procureur général russe Iouri Tchaïka.

« C’est tout à fait absurde« , s’est insurgée Mme Vesselnitskaïa. La révélation des circonstances de ce rendez-vous a renforcé les soupçons de ceux qui craignent que le premier cercle du président américain se soit coordonné avec la Russie, ou ait tenté de le faire, afin de battre la candidate démocrate à la Maison Blanche.

Rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine

La révélation de cette réunion a ébranlé le camp Trump qui martèle depuis des mois qu’il n’y a eu aucune tentative de coordination avec des Russes durant la campagne présidentielle américaine. La Maison Blanche et le Kremlin ont par ailleurs minimisé mercredi l’importance d’une rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine, en marge du sommet du G20 à Hambourg, qui n’avait pas été annoncée à la presse.

« Une fois de plus, la fièvre russe a saisi les médias et tout le monde s’est précipité pour essayer de créer une histoire qui n’existe tout simplement pas« , a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche, Sarah Sanders.

Un message également martelé par son homologue du Kremlin, Dmitri Peskov. « L’utilisation des termes secrète ou confidentielle pour cette rencontre suscite une surprise absolue et de l’incompréhension« , a-t-il dit, affirmant que cette rencontre bilatérale avait été « acceptée officiellement » par le biais des canaux diplomatiques. « Il n’y a eu aucune rencontre secrète et confidentielle. Affirmer cela est absolument absurde« , a-t-il ajouté à l’agence de presse russe TASS.

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