vendredi, mars 29, 2024

Flou sur le projet de code de la presse au Sénégal

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Le projet de Code de la presse est passé au Conseil des Ministres du mercredi 31 mai dernier et est dans le circuit pour un vote á l’Assemblée Nationale, normalement avant la fin juin.

Le monde de presse sénégalaise est inquiet du fait qu’il ne sait á ce jour ce que le politique a rajouté ou supprimé dans la mouture que La commission composée du Syndicat des Professionnels de La Communication Sociale (SYNPICS) et d’autres experts du Droit, avait déposé au Ministère de La Communication.

Et pourtant un séminaire de relecture avait réuni les professionnels de la communication au Cesti les 27 et 28 mars 2014 pour une relecture du projet de Code suite à la polémique sur  la dépénalisation voire « déprisonalisation » du délit de Presse alors même que ce débat n’avait pas sa place du fait que le journaliste ou technicien de La Communication était bien condamnable ou « sanctionnable » suite à de graves erreurs.

Cette polémique a ainsi noué tous les points essentiels comme le financement de l’audiovisuel public, le statut du journaliste et technicien et même la redéfinition de l’entreprise de presse.

Étant membre du Bureau Exécutif National (BEN) du SYNPICS depuis 2010, ancien Secrétaire Général de la Section SYNPICS de l’Administration, j’ai eu á travailler, au sein du BEN, sur ce projet dont j’ai Copie.

Il semblerait que des parties auraient été rajoutées et d’autres supprimées par je ne sais qui au gré du politique sans même que le SYNPICS et les autres regroupements de la corporation ne soient au courant.

Ce fait ne serait pas tout à fait au Service de La Presse Sénégalaise s’il s’avère vrai.

Je prends à témoin le Peuple sénégalais et toutes les bonnes volontés imbues de droits humains; de Liberté de la Presse et de démocratie.

Si jamais ces faits sont avérés ce serait un recule de La démocratie sénégalaise tant louée á travers le monde.

Notre Presse bien qu’ayant ses hauts et ses bas, a, quoi qu’on puisse dire, participé à l’enracinement de la démocratie dans notre pays.

Je ne veux pas être celui qui dira je le savais mais celui-là qui prendra à témoin l’opinion nationale et internationale pour que ce fait soit dénoncé afin que nous favorisions le dialogue pour un Code Consensuel.

Il ne sert à rien de voter une Loi qui va être décriée dès son lendemain de naissance.

Nelson Mandela disait bien:  » Ce qui est fait pour NOUS sans NOUS est fait contre NOUS ».

À méditer.

Alpha Sadou GANO

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