Dans un article paru dans la version numérique du MONDE, Benjamin Augué, chercheur associé aux Programmes Afrique et Energie de l’Institut français des relations internationales (IFRI) croit savoir que le royaume wahhabite n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour rallier ces pays africains dont le Sénégal à sa cause.
Énumérant les moyens de pression employés par les Saoud, le chercheur a révélé que certains de ces pays de l’Afrique noire se sont vus menacer de perdre des financements tandis que d’autres n’ont pas voulu avoir de complications dans l’obtention des visas pour le pèlerinage à la Mecque. D’ailleurs, détaille Benjamin Augué, la décision de rappeler leurs ambassadeurs en poste à Doha a été une décision unilatérale que seuls les présidents dont les pays ont procédé de la sorte ont prise, sans concertation aucune avec leurs ministres des Affaires étrangères; même si ces derniers en ont endossé la responsabilité. Cependant, il y a eu de la résistance. Dans cette catégorie, le chercheur cite en exemple le Nigeria qui n’aime pas se faire dicter sa conduite.
Par ailleurs, le chercheur admet que Doha n’a pas fait preuve de la même détermination que Riyad pour avoir le soutien de l’Afrique. L’émirat aurait concentré ses efforts sur les grandes puissances occidentales et arabes, relate Augué.
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