Selon Cissé, cette cession de gêne en rien la production de courant de la Senelec. Elle a été effectuée sur les réserves sénégalaises de 100 mégawatts. » Prendre 20 mégawatts pour aider notre voisin, le Mali, ne remet pas en cause notre disponibilité de production puisqu’il nous restera 80 mégawatts de réserve, a défendu le directeur de la Senelec.
Cette initiative peut surprendre lorsque l’on sait que plusieurs villages de l’intérieur du pays ne sont pas électrifiés. Sur ce point, Makhtar Cissé a précisé que la non-électrification de certaines localités du pays n’est pas due à un problème de production, mais de transport. Une équation qui est sur le point d’être résolue.
Makhtar Cissé : » Les réseaux d’alimentation ne sont pas en place. Nos plus gros investissements actuellement portent sur le transport. Des projets sont en cours comme la ligne Tamba/Kolda/Ziguinchor/ de 20 mégawatts, la ligne Mbour/Kaolack, le ligne Omvg Kaolack/Tambacounda.
Dans tous les cas, le Mali se félicite de cet accord. Il tombe à pic à l’heure où ce voisin du Sénégal s’apprête à accueillir le sommet Afrique-France, prévu en fin de semaine, et à vivre la Can-2017.
» Pour éviter des solutions onéreuses, pour faire face à notre déficit de production, nous avons préféré chercher chez le voisin ce qui peut nous aider à atténuer nos difficultés à ce niveau, a déclaré le directeur de Électricité du Mali.
(Source : Le Témoin)