Mais, c’était sans compter sur les gendarmes préposés à la sécurité du bâtiment. Le reporter de Walf quotidien, Salif KA, qui s’est rendu sur place l’a appris à ses dépens. En effet, samedi dernier, alors qu’il tenait de s’approcher des ouvriers pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux, un gendarme est venu lui demander de vider les lieux. Ce qui le journaliste a fait sans discuter. Il est même allé se mettre à la devanture de l’hôpital principal, à côté des gargotes où il espérait rencontrer des ouvriers venus manger à la pause. Ainsi, à 13 heures, quand il a commencé à discuter avec des ouvriers, deux responsables du chantier accompagnés d’un gendarme sont venus interpeller les ouvriers pour leur demander ce que le journaliste leur voulait. Les interlocuteurs du reporter vont être sermonnés avec des menaces à peines voilées. Le pandore, quant à lui, s’est approché de Salif KA, lui intimant l’ordre de lui remettre son téléphone. Quand ce dernier s’est exécuté, le gendarme va lui demander de le suivre. A l’intérieur du building, deux autres gendarmes attendaient. Les enregistrements que le journaliste avait réalisés sont supprimés. Et ce dernier enfermé dans un compartiment. «Tant que celui qui t’a envoyé ne vient pas, on ne te relâche pas », lui dit-on. Et les pandores vont tenir parole. C’est seulement quand Mame Birame WATHIE s’est rendu sur les lieux, que Salif KA sera relâché après près d’une heure de séquestration.
Nous y reviendrons
WALFnet