vendredi, mars 29, 2024

France: la reconquête du pouvoir par Nicolas Sarkozy menacée ses affaires avec la justice

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Engagé dans la primaire de la droite française pour la présidentielle de 2017, Nicolas Sarkozy voit ses ambitions de reconquête du pouvoir assombries par la menace d’un procès.

Le parquet de Paris a requis fin août le renvoi devant un tribunal correctionnel de l’ex-chef d’Etat et treize co-inculpés dans une affaire de financement illégal de la campagne perdue pour sa réélection en 2012. Les juges d’instruction doivent observer un délai d’un mois pour se prononcer sur la demande du parquet. Cela laisse le temps aux parties de déposer d’éventuels recours susceptibles de rallonger les délais. L’ex-président peut aussi bénéficier d’un non-lieu. Son avocat, Me Thierry Herzog, a dénoncé « une nouvelle manoeuvre politique grossière ». Le calendrier est un enjeu majeur pour M. Sarkozy: l’hypothèse est réelle d’une décision de renvoi en procès avant la primaire de l’opposition de droite pour la présidentielle du printemps prochain. Une telle issue menacerait d’autant plus ses ambitions de reconquérir l’Elysée, qu’il est déjà inculpé de corruption et trafic d’influence dans un autre dossier, soupçonné d’avoir tenté d’obtenir d’un magistrat des informations secrètes dans une procédure le concernant. La primaire de la droite est prévue les 20 et 27 novembre. Le principal adversaire de Nicolas Sarkozy pour la primaire de droite est un autre ex-Premier ministre, Alain Juppé, donné gagnant au second tour par les sondages et qui s’est refusé jusqu’ici à commenter sa situation. Alain Juppé a lui-même eu maille à partir avec la justice française au début des années 2000 dans une autre affaire de financement politique, écopant après appel d’une peine de prison avec sursis et d’un an d’inéligibilité. La procédure qui menace Nicolas Sarkozy porte sur un vaste système de fausses factures destiné à dissimuler un dépassement massif de 18,5 millions d’euros du plafond des dépenses autorisées pour sa campagne présidentielle de 2012, qui était fixé à 22,5 millions. Nicolas Sarkozy est soupçonné d’avoir engagé des dépenses supplémentaires en réclamant de nouveaux meetings, alors qu’il ne pouvait ignorer que son budget allait franchir la ligne rouge. Il avait été destinataire de notes d’experts-comptables l’alertant sur ce risque. Il a toujours contesté un dérapage de ses dépenses. (Belga)

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