Développer des stratégies endogènes de financement, tel est l’objectif de l’alliance nationale contre le sida qui vise à mobiliser des ressources afin de faire face à la lutte contre la maladie.
Pour la présidente du conseil d’administration, Rokhaya Nguer « L’état ne peut pas tout faire et pire les bailleurs de fonds se retirent à grande vitesse, il nous faut trouver de nouvelles solutions et mettre en place une stratégie qui va nous permettre de mobiliser des ressources endogènes.
On a déjà élaboré un document dans ce sens, et nous sommes en train de mettre en œuvre en le combinant avec d’autres stratégies génératrices de financements.
De ce fait, l’ANCS, compte nouer des partenariats avec les collectivités locales, des organisations de la société civile, des parlementaires et bien d’autres acteurs pouvant nous permettre d’atteindre nos objectifs.
Nous travaillons aussi depuis deux ans à la mise en place d’une taxe-sida qui devrait se traduire par un prélèvement annuel de 0,5 à 1% sur les salaires des travailleurs en guise de contribution, c’est pour vous dire que tous les moyens seront mis à nos côtés afin de réussir cette quête ».
Au Sénégal, le taux de prévalence tourne autour de 0,7%, et l’ANCS reste l’une des organisations de la société civile les plus actives dans la lutte contre le Sida.
M.G.Baldé