jeudi, avril 18, 2024

Choix des HCT au Fouladou. L’impossible consensus.

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Il faudra forcément, au  Fouladou, un arbitrage du niveau national pour les investitures au Haut conseil des collectivités locales.  Au sein de Bennoo Bokk Yaakaar qui gère toutes les collectivités locales de Kolda, la bataille de positionnement fait en effet rage et la mouvance présidentielle va divisée à ce scrutin. Il y a déjà une structure « Kawral » unité en pulaar comptant quelques maires qui entendent partir seuls.

L’essentiel est constitué toutefois de « transhumants ». Pour arrondir les angles, le ministre maire Bibi Baldé et  le président du Conseil départemental de Kolda, le Pr Moussa Baldé, ont dirigé plusieurs rencontres dans le camp présidentiel. Mais cela n’a apparemment servi à rien, les appétits tenaces empêchent tout consensus. Une dernière tentative du ministre Abdoulaye Bibi Baldé est d’ailleurs en cours comme ultime baroud d’honneur pour concilier les positions. Et dans ce méli mélo, la question genre s’impose de plus en plus. Et l’on se demande si le niveau central va cette fois penser aux femmes. Une gente dont des ténors escomptent défier leurs homologues du sexe opposé qui leur a toujours imposé son hégémonie.Aucune collectivitéss localess du fouladou n’est dirigée par une femme.
Parmi ces femmes, on cite particulièrement Madame Coumba Baldé, une des premières militantes de l’Apr, pressentie au temps au Parlement mais non investie. Elle a beaucoup travailler danss les ONG et continnait le terrain.

A côté, on note Coumba  Sow de Dioulacolon, une lionne cadre au Fongid, déterminée à défendre les intérêts des femmes du Fouladou, ou encore Ndèye Coumba Cissé qui fait partie des pionnières et qui a beaucoup investi pour l’Apr.
Pour Médina Yéro Foulah, Dieneba Baldé originaire de Ndorna et militante de  l’Afp peut compter sur le quota du président de l’assemblée nationale Moustapha Niasse. Mais certains militants de l’Afp ont tenu à rappelé a Niasse qu’il n’a jamais choisi un Koldois dans les stations qui reviennent à son parti. Cette fois-ci, Dieneba Baldé de Ndorna est plébiscité par certains responsables progressistes.

Le combat est plus âpre chez les hommes. Mais les candidatures les plus crédibles restent celles de Boubacar Mané, maire de Mampatim et responsable socialiste, un cadre qui n’a jamais « transhumé » et qui est locomotive de BBY dans la zone.

A côté, on relève le cas de l’ingénieur agronome Ndiobo Mballo, un spécialiste du monde rural et militant de l’Apr. Reste par ailleurs que la faiblesse de l’opposition permet au camp présidentiel d’aller en roue libre à ce scrutin. Seule une profonde division pourra l’empêcher d’occuper les 2 postes du département de Kolda et celui de Médina Yéro Foulah.

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