jeudi, avril 25, 2024

Moumar Guèye, le maître chanteur refait surface ! (Par Seydou Diallo de la CEFE)

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Depuis un certain temps, le ministère de l’environnement, avec à sa tête l’universitaire Abdoulaye BALDE, fait l’objet d’attaques en règle commanditées par des forces obscures et exécutées avant-hier par l’abrutit Tounkara, hier par le bouffon Aly PAME et aujourd’hui par le vendeur de livres Moumar GUEYE.

En effet, le dernier nommé, le vieux colonel Moumar GUEYE a sorti, dans la quasi-totalité des journaux de la place de ce weekend, un article titré : « Monsieur le Président, vous avez confié l’environnement à un Ministre incompétent ! ».

Cet article, en dehors de son style rébarbatif, incongru et superflu, ne ressemble ni plus ni moins qu’à une diarrhée verbale et un discours creux. Sur le fond, le texte laisse apparaitre des confusions graves, des errements et des mélanges de genres indignes d’un colonel, de surcroit un « écrivain ».

D’abord, Moumar GUEYE prenant à son compte les propos malveillants de Aly PAME, s’érige en évaluateur de compétences qu’il distribue à certains et retire à d’autres à l’image du ministre. Pire, en affirmant de façon péremptoire que « Monsieur le Président a confié l’Environnement à un ministre incompétent »,  l’écrivain amateur remet en cause non seulement les choix de ce dernier mais également tente de montrer que le Président est incapable de juger et de mesurer de la compétence ou non des hommes et des femmes qui sont sous son autorité.

Ensuite, le fameux colonel qui cite une longue liste de ministres avec lesquels il a travaillé et dont il loue les performances, a sciemment omis de citer le ministre Souty TOURE qu’il connait pourtant bien pour avoir été défénestré par lui pour mauvaise gestion et absence de résultats à la tête du Projet Agroforestier de Diourbel. L’affaire avait atterri devant les juridictions et on comprend donc aisément pourquoi le nom de Souty TOURE a subitement disparu de la mémoire sélective du prétendu écrivain.

Plus grave, comment un homme qui dit avoir capitalisé plus d’une quarantaine d’années d’activités dans le secteur de l’Environnement, peut ignorer aussi royalement les modes de recrutement et d’affectation des agents de l’administration. Pour revenir aux faits, il faut noter que la plupart de ces agents, affectés comme conservateurs et dont il dit qu’ils n’ont pas le profil, sont de la hiérarchie A1 et sont formés à la prestigieuse et sérieuse Ecole Nationale Supérieure d’Agriculture de Thiès (ENSA). Mais de quoi s’agit-il en vérité ? Il se trouve que tous les conservateurs de Parcs Nationaux ou de Réserves de faune qui étaient en poste jusqu’à l’arrivée du ministre BALDE étaient des ITPN (Ingénieur des travaux des parcs nationaux) avec le niveau Bac+3 donc de la hiérarchie B1. Dès lors, comment comprendre qu’un docteur vétérinaire ou un ingénieur agronome soit sous les ordres d’un ITPN ? C’est au contraire une injustice qu’a corrigée Monsieur le Ministre Abdoulaye BALDE. Il a rétabli l’orthodoxie administrative et redonné au diplôme et au mérite toute leur valeur. Le décret N°80-494 du 19 mai 1980 fixant les modalités d’application de la loi N° 79-33 du 24 janvier 1979 portant statut particulier du personnel des parcs nationaux, en son article 16, stipule que «  les conservateurs des parcs nationaux sont recrutés sur titre parmi les officiers supérieurs des forces armées et parmi les candidats titulaires des diplômes suivants : diplômes d’ingénieur des eaux et forêts de l’Ecole Nationale des eaux et forêts de Nancy, diplôme d’ingénieur agronome et docteur vétérinaire ou tout autre diplôme admis en équivalence ». Pour la petite histoire, tous les ITPN qui étaient nommés conservateurs viennent soit de l’ex Ecole Nationale des Cadres Ruraux de Bambey (devenue ISFAR), soit de l’ex Ecole Nationale d’Economie Appliquée (devenue ESEA) ou de l’Ecole des Spécialistes de la Faune de Garoua, au Cameroun.

Dans la même foulée, le colonel se trompe en imputant à monsieur le ministre Abdoulaye BALDE l’éviction de Madame NDAO de la tête de la CEFE. Cela s’est passé plutôt sous le magistère du ministre Aly HAÏDAR. Ce qui montre que le prétendu écrivain Moumar  GUEYE est en déphasage avec la réalité. C’est triste de constater qu’il est complètement déconnecté et éloigné de ce qui se passe actuellement au ministère de l’Environnement et Développement Durable.

Enfin, il parle de négligence en matière de formation et de renforcement de capacités des agents du ministère. A ce propos, j’aimerais rappeler à mon colonel, que jamais dans l’histoire du ministère, un ministre de par sa vision, sa clairvoyance et son engagement personnel n’a accordé autant de place et d’importance à la formation permanente et au renforcement de capacités des agents.

Mieux, beaucoup de réalisations sont à l’actif du ministre Abdoulaye BALDE. je n’en citerais que les plus saillantes : la loi sur les sachets plastiques, l’organisation de la première édition de la journée nationale de la foresterie, la première édition de la Conférence Nationale sur le Développement Durable, la brillante participation du Sénégal à la COP 12 sur la Biodiversité et à la COP 21 sur les Changements Climatiques. Ces rencontres internationales ont valu à notre pays d’importantes retombées matérialisées par la signature de plusieurs accords de partenariats et de financement.

Pour rappel, sur instruction de Monsieur le Président de la République, le ministre BALDE a procédé au recrutement de 400 agents pour renforcer la protection de l’environnement et des ressources forestières. Je pense sous silence, la croisade que le ministre de l’Environnement est en train de mener sur le terrain avec l’appui de ses collègues des ministères l’Intérieur et des Forces Armées.

Concernant plus particulière l’éducation environnementale dont il s’érige en expert, il importe de signaler que sous l’impulsion de l’actuel ministre en charge de l’Environnement, plus de 2000 élèves sont formés annuellement en éducation environnementale, 20 bois d’école créés chaque année sur l’ensemble du territoire. Des sciences d’animation appelées mercredi vert sont également tenues dans différents établissements scolaires. Il en est de même du renforcement de capacités de centaines de journalistes, d’élus locaux, d’enseignants et d’OCB.  De plus, la collaboration fructueuse avec le ministère de l’éducation a abouti à l’intégration de l’éducation environnementale dans les curricula de bases de l’éducation sous les approches « Vivre ensemble » et « Vivre dans son milieu ». On constate aujourd’hui une grande amélioration des attitudes et des comportements favorables à la protection de l’environnement.

Pour terminer, je voudrais appeler le colonel Moumar GUEYE a plus de grandeur, de sérénité, de dignité, de retenue et de patriotisme car ce n’est pas pour avoir manqué une audience avec monsieur le ministre ou pour n’avoir pas pu écouler son stock de livres et qui en réalité ne sont qu’une compilation de rapports et de compte-rendu que tout agent de l’administration peut faire aisément à la fin de la sa carrière.

A travers cette réaction, Moumar GUEYE étale sur la place publique sa méconnaissance des bonnes pratiques républicaines et l’élégance qui doit encadrer les rapports entre les citoyens responsables et leurs institutions d’origine.  Sinon, comment comprendre  le choix délibéré d’une catégorie de ministres à qui on tresse des lauriers et d’autres qu’on tente de jeter en pâture. Ce n’est pas sérieux et digne d’un soi-disant  fonctionnaire modèle à la retraite.

                                                                                                                                          Seydou DIALLO

                                                                                                                                     Coordonnateur de la CEFE

                                                                                                                Ministère de l’Environnement et du Développement Durable

3 Commentaires

  1. MDRR dém len liguéyi mo gueun sen dagassanté bi, amouléne diom. Mag matna bayi ci rééw mo takh Vieux Colonel khamni sa patron dou dem. Seydou da nga méér? Mbeulééé.

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