Avec « un taux de prévalence de 68% de mariages d’enfants», Kolda se trouve en tête parmi les régions où cette pratique jugée néfaste est encore d’actualité. La révélation est faite par le coordonnateur d’Enda Jeunesse Action de Kolda à l’occasion de la Journée de l’Enfant Africain célébrée dans la capitale du Fouladou ce samedi 18 Juin.
Fodé Diop rappelle ainsi les données d’une étude de l’UNFPA qui place « Tambacounda en 2e position avec 57% suivi de Matam qui est à 54% de mariages d’enfants », a-t-il précisé.
Dans le département de Kolda, l’état civil, les mariages d’enfants, les pires formes de travail des enfants, l’excision entre autres sont cités comme étant les facteurs de vulnérabilité des enfants, selon Pape Zénine Diatta, le départemental du développement communautaire par ailleurs point focal institutionnel du CDPE de Kolda.
Toutes choses qui font que l’Etat et ses partenaires sont en train de tout mettre en œuvre pour inverser la tendance. Dans ce sillage, « un code de l’enfant est en gestation, ceci pour mettre fin à la maltraitance des enfants », a fait savoir Fodé Diop.
ismaila.mansaly@koldanews.com
Ces données sont absolument fausses, inventées dans des bureaux douillets, sans commune mesure avec qui se vit dans les communautés peules et mandingues ciblées ici !
Tout comme l’article 299 bis de la 99-05, les populations visées ont renoncé à cette pratique, sauf, selon nos animatrices dans les cas où le retrait des filles de l’école correspond à un « sauvetage » des griffes de certains rares enseignants « engrosseurs » ! Nous défions l’UNFPA de dévoiler les sources d’une telle étude.