Un vaste coup de filet antiterroriste en Tunisie a permis l’arrestation de 37 personnes, a annoncé jeudi soir le ministère de l’Intérieur. « Certaines » d’entre elles sont liées au groupe Etat islamique (EI) et aux attaques ayant ensanglanté le pays.
Deux « terroristes dangereux et recherchés » ont été tués mercredi matin à Mnihla, au nord-ouest de la capitale, et 16 djihadistes présumés arrêtés. Vingt-et-une autres personnes ont été interpellées lors des perquisitions et descentes qui ont suivi, a précisé le ministère dans un communiqué. Ces 37 suspects font partie de « cellules terroristes sur tout le territoire ». Ils « étaient surveillés et suivis par les unités de la Garde nationale depuis plus de quatre mois », a-t-il souligné. Ces djihadistes présumés avaient « tous reçu des entraînements aux armes ». Ils « étaient en train de se rassembler à Tunis pour viser des installations vitales et sensibles dans la capitale et le reste du pays », a rappelé le ministère. Ils « comptaient mener des actes terroristes à l’aide de bombes » et par « des attentats-suicides », est-il précisé. « Certains éléments » sont en outre « impliqués dans les actes terroristes qui ont visé le musée du Bardo, l’hôtel Imperial à Sousse, celui contre le bus de la sécurité présidentielle (à Tunis) et dans les derniers événements de Ben Guerdane », précise encore le communiqué. « Ils ont aussi été actifs au sein de groupes terroristes dans les montagnes tunisiennes (…) et sont en relation avec des éléments tunisiens appartenant à (…) Daech (acronyme arabe de l’EI) se trouvant en Libye, en Syrie et en Irak », avance encore le communiqué. Le texte ne dévoile aucune identité. (Belga)