Après la guerre, les négociations. Mais même pour cela, des difficultés sont notées dans le cadre de l’affaire du foncier de Ouakam qui met le village lébou dans tous ses états. En fait, il y a un risque de division dans la guerre menée depuis mardi par les jeunes de Ouakam contre la spoliation des terres du village. Il se dessine à l’horizon deux camps. Ce qui risque de plomber la réussite de leur combat. Déjà, la réunion de conciliation convoquée, hier, par le gouverneur n’a finalement pas eu lieu. Elle a été reportée et reprogrammée pour ce samedi. A l’origine du report, nous souffle-t-on, les vrais contestataires n’étaient pas à cette réunion, encore moins les notables de Ouakam qui ont reçu leur convocation dans l’après-midi, alors que la rencontre en question était prévue le matin. Ainsi une bonne partie du village pense que ceux qui étaient à cette réunion n’étaient pas assez représentatifs des Ouakamois.
Source:setal