Le Projet Feed The Future Sénégal Naatal Mbay (mis en œuvre par l’USAID) qui appuie la riziculture pluviale a fait des résultats « plus qu’encourageants » pendant la dernière campagne. C’est du moins ce qui ressort de l’évaluation de ce programme qui vient de faire l’objet d’un atelier bilan ce jeudi 14 avril dans la capitale du Fouladou.
Parmi les motifs de satisfaction de ce programme qui s’inscrit en droite ligne du Programme d’Accélération de la Cadence de l’Agriculture au Sénégal et du Programme National d’Autosuffisance en Riz initiés par l’Etat, figure en bonne place, « l’amélioration du rendement qui est aujourd’hui à 2,200 tonnes à l’hectare » à certains endroits, se félicite Le Chef de ce projet Jean Michel Voisard.
Ce qui a permis d’atteindre l’année dernière « une production de plus de 10 mille tonnes sur une superficie emblavée qui dépasse les 15 mille ha pour 25 mille producteurs impliqués dans ce secteur », poursuit Voisard.
Le projet a pu aussi organisé « des sessions de renfoncement de capacités accompagnées d’un programme d’investissement soutenu au niveau du dispositif de multiplication et de certification de semences » ont relevé les acteurs. Ces derniers saluent dans ce sillage la mise en place du centre de traitement de semences construit à Kolda.
Naatal Mbay a réussi, en outre, à développer « un partenariat avec 25 réseaux de producteurs qui mènent leurs activités de façon autonome », se félicite jean Michel Voisard qui se réjouit dans la foulée de la collaboration sur le terrain avec le PPDC initié par l’Etat du Sénégal.
Toutefois, une des faiblesses de ce projet a été le manque de collaboration avec les femmes qui sont pourtant très actives dans la culture du riz en Casamance », a déploré le patron de Naatal Mbay.
Il urge, selon lui, que « Ce programme ajuste son approche pour rejoindre les femmes rizicultrices du sud du Sénégal afin de faire d’elles des partenaires à part entière dans la mise en œuvre de ce projet ».
ismaila.mansaly@koldanews.com