Depuis le conflit politico-juridique survenu entre « apéristes » et libéraux à Niagha dans la région de Sédhiou lors des dernières locales, les acteurs politiques de cette commune n’ont pas encore fumé le calumet de la paix. En réalité la tension règne encore dans ce terroir avec malheureusement des scènes de violences. Le dernier cas en date a eu lieu pendant la campagne référendaire avec à la clé l’arrestation d’auteurs présumés dont une personne a été finalement déférée. Suffisant pour que l’ex maire de Niagaha, un responsable de l’APR, prenne son bâton de pèlerin pour prêcher la paix et inviter les populations à réorienter les énergies vers le développement de cette collectivité. Cet appel à la paix a été lancé lors d’une conférence de presse organisée dans le village de Kitim, ce samedi 9 avril, en présence des populations, venues en masse suivre cette communication de l’ex-maire.
Le Foyer des jeunes a refusé du monde à l’occasion de cette conférence de presse organisée par l’ex maire de Niagha. Face au public de cette commune, Idrissa Baldé lance son appel à la paix. « Nous voulons que la violence s’arrête. Cette violence là doit cesser dans notre commune pour donner place au combat pour le développement », a martelé M Baldé.
Pour ce responsable apériste, « cette violence provient de gens à court d’arguments et qui sont sans programme ni bilan à présenter pour convaincre les populations. Nous ne devons pas les suivre dans leur logique belliqueuse », a-t-il lancé. Avant de poursuivre : « Ce que ces gens là ne comprennent pas, c’est que dans ce terroir, nous sommes tous des parents. Moi, je suis l’oncle à l’actuel maire. Son frère a épousé ma petite sœur qui est en Espagne ». Non sans déplorer le fait que, pour des raisons politiques, « Certaines personnes refusent d’aller à des décès de gens pour le simple motif qu’ils ne sont pas du même camp politique. C’est un drame pour notre commune».
Analysant les résultats du référendum à Niagha où le OUI a triomphé, Idrissa Baldé estime que cette marque de confiance est le fruit du bon travail mené par son équipe pendant les 12 mois de gestion. « Si les gens nous font confiance aujourd’hui en votant Oui, viennent massivement pour se tenir debout et suivre cette conférence de presse, c’est que nous avons bien travaillé. Maintenant, ceux là qui n’ont rien fait et qui ne parviennent pas à résoudre les préoccupations des populations sont mis en minorité et optent aujourd’hui pour la violence », a-t-il conclu.
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