Après deux ans de mise en œuvre, Enda Santé partage avec les différents acteurs de la protection de l’enfant, les résultats de son projet vimos. Le bilan de cette phase pilote a été jugé « satisfaisant». C’est du moins ce qui est ressorti de l’atelier d’évaluation organisé ce mercredi 2 mars à Kolda.
« Les résultats du projet VIMOS ont été largement satisfaisants à tout point de vue », se félicite Ghansou Diambang, point focal du bureau Enda Santé de Kolda. M Diambang en veut pour preuve le nombre de personnes atteintes. Au total, « 5467 jeunes et adolescents dont 3519 ont été touchés », a-t-il expliqué.
A cela s’ajoute « les 25 cas de violence qui ont fait l’objet d’un accompagnement par les agents de vimos », mais aussi « le feedback des émissions radio et des activités de masse et de proximité ».
Toutes choses qui font les acteurs sont unanimes à exprimer leurs sentiments de satisfaction par rapport au bilan présenté. Cependant, il a été relevé que « le renforcement de la coordination et les résistances culturelles » restent encore des défis pour les acteurs de la protection.
A signaler que la restitution des travaux de l’atelier de Kabrousse, faite à cette occasion, a permis de convaincre que la prise en charge des victimes de violence notamment les cas de viol nécessite une approche holistique qui prend en compte les volets juridiques, médicaux et psychosociaux.
Dans cette approche intégrée, «la société, les familles, les religieux, les leaders traditionnelles, les bajeen gox entre autres, ont aussi un grand rôle à jouer », a martelé Ghansou Bodian.
ismaila.mansaly@koldanews.com