vendredi, mars 29, 2024

Droits de l’homme au Sénégal: Amnesty International peint un tableau «peu reluisant».

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La situation des droits de l’homme n’est pas des meilleurs au Sénégal. C’est en tout cas l’avis d’Amnesty International qui, dans son rapport annuel 2015-2016, n’a pas hésité à peindre un tableau des plus sombres quant au respect des principes des droits humains dans notre pays.
Autant dire que selon Seyni Gassama, on note plusieurs manquements et la réalisation progrès en matière de protection et de sauvegarde des droits humaines laisse encore à désirer au Sénégal comme dans plusieurs autres régions du monde.
Ce qui signifie, constate-t-on dans le rapport que  » l’Etat du Sénégal n’a pas fait les efforts qu’il est tenu de faire, en vertu de la législation nationale et du droit international, pour remédier à ses manquements ».
Et c’est parce que, explique Seyni Gassama et Cie « les autorités sénégalaises ont continué d’interdire de façon quasi-systématique des manifestations organisées par des partis politiques et des défenseurs des droits humains, et de poursuivre en justice des manifestants pacifiques. Ces interdictions ne concernent pas seulement les manifestations organisées à Dakar et dans les grandes villes du pays, elles frappent également les communautés dans les villages et hameaux du pays ».
Pour preuve, argue-t-on du côté d’Amnesty  » au mois de septembre, le tribunal régional de Kolda a condamné 12 hommes à 21 jours d’emprisonnement pour participation à un rassemblement non autorisé. Une centaine de personnes avaient manifesté pacifiquement le 27 août dans la commune de Diana Malary, dans la région de Sédhiou, pour demander aux autorités de leur fournir de l’électricité. Les forces de sécurité avaient utilisé des gaz lacrymogènes et tiré en l’air pour les disperser, ce qui avait entraîné des affrontements entre manifestants et gendarmes.
Pire, encore, regrette les droits de l’hommiste « le gouvernement du Sénégal ne s’est pas contenté d’interdire des manifestations, en violation fragrante de la constitution et de ses engagements internationaux en matière de droits humains ; de hautes autorités de l’Etat se sont employées à discréditer ce droit en prétendant que son exercice était incompatible avec le travail prôné pour développer le pays ». Chose que M. Gassama et Cie qualifie  » d’inacceptable dans un Etat démocratique ».
Avec Setal.net

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