Le festival « Caz’Art Urb Fest » sera organisé le mois d’avril prochain. Une trouvaille de l’association « Casa cult urb ». basée à Ziguinchor . Cette association entend mettre la culture au service d’un processus de paix durable en Casamance » Ainsi pour allier le geste à la parole , s’engagent à donner la parole aux jeunes rappeurs, graffiteurs, danseurs et disc jockeys des 3 régions de la Casamance afin de leur permettre de s’exprimer « sur les conséquences du Conflit sur la jeunesse de Casamance et leurs attentes et visions dans la construction d’une paix durable. » Ainsi , les meilleurs parmi les artistes qui seront identifiés dans les différentes localités seront regroupés dans des ateliers lors de ce festival .Les membres de l’association sillonnent ainsi le sud du pays pour rencontrer les jeunes . Vélingara était la première étape de cette tournée Ainsi samedi dernier, dans la salle des réunions du centre d’enseignement technique féminin de Vélingara, le coordonnateur du « Caz’Art Fest », Tomy Lorenzo Badiane, a renseigné ses pairs artistes : « Vélingara est la première étape d’une longue tournée qui va nous mener dans toutes les localités de la Casamance. Le « Caz’Art Urb Fest » veut trouver aux jeunes artistes des tribunes d’expression de leurs frustrations, leurs souffrances, mais aussi leurs visions et attentes par rapport à la construction d’une paix durable. Ils doivent s’exprimer à travers les orientations et les canaux de communication qui leurs sont propres et naturellement accessibles. »
A Vélingara, les débats qui ont suivi la conférence sur le thème « conséquences du conflit et aspirations de la jeunesse pour une paix durable » a montré que malgré l’éloignement de la zone de l’épicentre du conflit, les jeunes artistes du Fouladou en savent beaucoup et n’en sont pas moins touchés, directement ou indirectement. Certains témoignages furent
affligeants.
Babacar Diouf koldanews.com