Le Sénégal est déterminé à être au rendez-vous des objectifs de développement durable en matière de santé de la mère, du nouveau-né, de l’enfant et de l’adolescent. Ainsi, les autorités étatiques édictent la multisectorialité pour apporter une réponse efficace aux problèmes de santé des cibles indiquées. Un atelier de partage vient de réunir l’ensemble des acteurs pouvant travailler en synergie avec le secteur de santé ce vendredi 29 janvier à Kolda.
A cette occasion, il a été indiqué aux acteurs que « la multidiscplinarité et la multisectorialité constituent aujourd’hui une ligne d’action prioritaire des autorités sanitaires pour améliorer les indicateurs en matière de santé maternelle et infantile au Sénégal », selon Dr Aida Gadiaga Sylla qui a participé aux travaux pour le compte de la Direction de la Santé de la Reproduction et du Suivi de l’Enfant.
Les partenaires techniques et financiers ont profité de cet atelier pour réitérer leur engagement à accompagner le Sénégal dans cette croisade menée contre la mortalité maternelle et infantile, a fait savoir la représentante de l’OMS à cette rencontre, une rencontre qui a été aussi un moment de plaidoyer. « Une seule mère qui meurt, un seul enfant qui meurt alors qu’évitable est inacceptable », a lancé Dr Gadiaga aux acteurs koldois.
Toutefois, Le Médecin Chef de région a exprimé tout un chapelet de besoins à satisfaire pour faciliter les interventions des acteurs et répondre favorablement aux attentes des populations. Ces besoins tournent autour de « 2 à 3 gynécologues, 2 médecins anesthésistes réanimateurs, 33 infirmiers, 30 sages-femmes ». Mais aussi le renforcement de la logistique roulante où les besoins sont évalués à « 3 véhicules de supervision, 2 de liaison, 25 à 3O motos pour permettre la mise en œuvre de stratégies mobiles et avancées » dans cette région confrontée à certaines zones à un problème d’accessibilité géographique.
ismaila.ansaly@koldanews.com