Le coupable, un Guinéen, arrêté et déféré au parquet Les vols sont multiples et variés au Fouladou. Si ce ne sont pas les bovins qui paient les frais.
les ovins ou les biens matériels ce sont plutôt les vélo cyclistes qui se plaignent des vols répétitifs de vélos. Moyen de transport très prisé dans le département. On ne peut y entrer dans une maison sans y trouver un vélo. L’individu peut l’utiliser pour des besoins de voyages de charges etc. Il coute environ 50.000 à 60000 FCFA. En Gambie voisine, des venants sont achetés à 35000 FCFA. Par les temps qui courent les musulmans qui se rendent à la mosquée pour prier et invoquer le nom de Dieu se sont rendus compte de la disparition abusive de vélos. Tout le monde averti a prêté attention à leurs chaussures, leurs vélos et d’autres affaires en allant à ‘la maison de Dieu’. Mercredi dernier, après avoir constaté à sa sortie du lieu saint que son vélo n’y était pas, il a alerté ses voisins. Ainsi d’intenses recherches ont été entamées. Repéré aux environs de Thianfara, dans la commune de Kounkané, une course poursuite s’en est suivie dans les buissons. Finalement il a été pris au collet et bastonné par les poursuivants avant d’être remis aux hommes en bleu. Cuisiné de questions, M. Diallo, un jeune Guinéen, âgé d’une quarantaine d’années qui a fuit son pays à cause du virus Ebola s’est retrouvé à Diaobé où il espérait fortune. Malheur lui en a pris pour avoir soutiré frauduleusement des vélos appartement. Selon lui ,après avoir commis son forfait, il changeait la couleur avec une autre peinture et le revendait dans certains marchés clandestins. Obtenant ainsi de quoi survivre et d’envoyer de l’argent à ses parents restés au pays. Des explications balayées d’un revers de main . Il a été sur le coup arrêté et sera devant le procureur pour tenter de le convaincre. En somme il faut noter que les vols sont récurrents dans le département malgré la présence des forces de l’ordre qui veillent au grain. Seulement la population est appelée à collaborer pour dénigrer les malfaiteurs tapis sous l’ombre et n’attendent que le moment opportun pour voler. La porosité des frontières fait qu’ils changent de lieux de fréquence à tout instant. En tout cas c’est l’affaire qui est sur toutes les bouches après l’arrestation du guinéen voleur de vélos.
El hadji Lonka Sabaly
Avec Setal.net