En France, un essai clinique a tourné au drame, à Rennes. Un homme est en état de mort cérébrale et cinq autres sont hospitalisés. Quatre sont dans un état grave et risquent de garder des séquelles à vie. Tous s’étaient portés volontaires pour tester un médicament censé soulager douleurs et anxiétés. Le laboratoire chargé des tests ne s’explique pas ce qui a pu se produire.
« Il n’y a pas eu de manquement de la part d’aucune des parties »
Son directeur, François Peaucelle, s’est exprimé ce matin sur Bel RTL. « Si nous avions envisagé un quelconque danger, nous n’aurions évidemment pas mené cet essai », assure-t-il. « C’est un produit qui jusqu’à maintenant n’avait provoqué aucune alerte préoccupante tout au long de son parcours. A ce jour et à ma connaissance il n’y a pas eu de manquement de la part d’aucune des parties. »
« Rien ne permettait de prévoir un risque quelconque pour ces volontaires »Selon le directeur François Peaucelle, le protocole a été autorisé par le ministère de la santé. « Les études préalables toxicologiques ont été faites largement. Rien, rien ne permettait de prévoir un risque quelconque pour ces volontaires. »
« On est aujourd’hui dans l’inexplicable »
« On est aujourd’hui dans l’inexplicable », admet le directeur. « On est traumatisés parce que notre personnel est un personnel qui a vocation à soigner et à participer à la recherche pour guérir et en aucun cas et aucune façon pour faire prendre des risques à quiconque et faire vivre de tels évènements. »
A noter que la Belgique est en pointe en matière d’essais cliniques : avec 400 par an, elle est le premier pays européen et le deuxième au monde en la matière.
Source: RTLInternational