jeudi, avril 25, 2024

Air France: Deux pilotes sont envoyés en conseil de discipline…

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Deux pilotes d’Air France soupçonnés d’avoir facilité l’entrée des manifestants lors du comité central d’entreprise (CCE) mouvementé d’octobre, au cours duquel deux dirigeants ont vu leur chemise arrachée, comparaissaient jeudi en conseil de discipline.

Derniers salariés parmi 18 au total visés par des sanctions disciplinaires, les deux pilotes, mis à pied avec solde depuis mi-octobre, encourent une sanction maximale de 4 ans de blocage de carrière.

La direction leur reproche d’avoir ouvert, avec leurs badges d’accès, un portique de sécurité, pour permettre l’intrusion des salariés qui manifestaient le 5 octobre devant le siège de la compagnie contre l’annonce d’un plan de restructuration menaçant 3.000 emplois. Les pilotes contestent.

Pour trancher leur sort, deux conseils de discipline, composés à parité de représentants des organisations syndicales et de la direction, ont été convoqués à 9h00 et 14h00. A défaut d’accord au sein des conseils, la sanction applicable serait une mise à pied sans solde de 15 jours, selon le syndicat Alter, dont les deux pilotes sont membres.

Alter (non représentatif, 9,85% des voix) a appelé à la grève du 10 au 13 janvier pour dénoncer une procédure qu’il juge, « scandaleuse » et « à charge » destinée à « intimider » les salariés en « fabriqu(ant) d’autres boucs émissaires ». Solidaires, les deux syndicats représentatifs, SNPL et Spaf, n’ont pour autant pas suivi cet appel.

Les autres salariés d’Air France inquiétés sont des personnels au sol. Sur cinq procédures de licenciements engagées, quatre ont été confirmées après le rejet de recours gracieux. L’inspection du travail doit rendre d’ici la fin janvier son avis à propos du cinquième dossier car il s’agit d’un délégué du personnel (CGT). Onze autres salariés à qui la direction reproche d’avoir secoué une grille d’accès ont eux écopé d’une mise à pied de 15 jours sans solde.

Sur le plan judiciaire, cinq salariés seront jugés le 27 mai devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour des faits de « violence en réunion » sur deux cadres et des vigiles et dix autres pour « dégradations ».

Source: RTLInternational

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