Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Me Sidiki Kaba, ministre de la Justice, par ailleurs président de l’assemblée des États membres de la Cour pénale internationale (CPI) ne semble être trop fier de l’image de la CPI en Afrique. C’est du moins ce qu’il a quelque peu avoué à notre confrère de France24, Marc Perelman
« Il y a un malaise entre la CPI et l’Afrique », affirme-t-il d’emblée, non sans souligner que jusqu’ici, seuls des présidents Africains (exemple de Laurent Gbagbo, Charles Taylor, etc.) ont été jugés devant la Cour de La Haye. Me Sidiki Kaba pense qu’il est urgent que des prévenus d’autres continents comparaissent, afin de mettre fin à cette crise de confiance.
« C’est seulement à ce moment-là qu’on comprendra que cette Cour n’est pas dirigée seulement contre l’Afrique », note le ministre de la Justice qui met en garde contre le risque de rejet grandissant de la Cour Pénale Internationale (CPI) sur le continent africain.