« Ce qu’on fait, ce ne sont pas des matches de football, mais des matches dans l’obscurité».
Venu assister à la finale de la coupe du parlement, Me Augustin Senghor, président de la Fédération Sénégalaise de Football(FSF), s’est dit satisfait du niveau de jeu du match.
» Aujourd’hui, on a eu droit à une finale en forme de super coupe avec le champion qui a rencontré le vainqueur de la coupe du Sénégal. Ce qui nous a valu un match très disputé avec une Génération Foot jeune mais très talentueuse. Ils n’avaient plus perdu depuis une dizaine de matches, ils sont tombés les armes à la main face à ce qu’il faut considérer comme la meilleure équipe du Sénégal. La douane a terminé très fort et elle débute très fort. Ce qui veut dire qu’on aura un championnat de L1 très relevé pour cette saison, souligne le président de la fédération sénégalaise de football.
A noter que la deuxième partie du match a failli être gâchée par l’état des projecteurs. Ce qui a ému plus d’un et même le président de la FSF. » C’est un vrai problème, car si on n’était pas confronté à une sorte d’incurie d’infrastructure, on ne jouerait pas dans ce stade et les autorités en sont conscientes. Comme l’a dit le ministre, les moyens sont disponibles pour changer les projecteurs, ils attendent seulement de trouver le moment pour le faire mais c’est devenu urgent, se désole la robe noire qui taxe de dangereux ce problème.
» Ce qu’on fait, ce ne sont pas des matches de football, ce sont des matches dans l’obscurité et c’est même un danger pour les joueurs qui évoluent sur la pelouse. En effet, la deuxième mi-temps à été moins technique moins intéressent que la première. Des efforts ont été fait mais nous en redemandons plus aux autorités pour qu’on puisse avoir des stades fonctionnel. C’est le prix à payer pour avoir de bon résultat au niveau local comme international? dixit il.
Me Senghor en a profité pour parler du déplacement que l’équipe national A doit effectuer à Madagascar pour les éliminatoires de la coupe du monde. » L’équipe partira de Paris, où on regroupera tout le monde, joueurs et dirigeants et un vol nous amènera là-bas. Et en principe si tout se passe bien, le vol attendra la fin du match, soit dans la nuit soit le lendemain tôt le matin pour nous ramener à Dakar. Parce que quatre jours après on aura à jouer la deuxième phase, ajoute Augustin Senghor.
Avec Setal.net,