jeudi, mars 28, 2024

Promotion de la femme rurale au Fouladou : le RADI renforce leurs capacités

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Poursuivant un accompagnement des femmes rurales pour le leadership et l’accès aux instances de décision locale, le Radi a déroulé une série de forum communautaire dans la région de Kolda sur la question de l’état civil et l’accès au foncier. Occasion pour ces femmes souvent sous informées de discuter à battons rompu avec des spécialistes. Favoriser ainsi une participation qualitative et quantitative des femmes rurales dans les instances locales de décisions et de gestion.

L’autonomisation des femmes passe par la formation. Et le RADI conscient de cet état de fait déroule un programme dans la région de Kolda et Sédhiou. RADI entend contribuer à l’émergence d’un mouvement dynamique d’organisations de femmes rurales pour le changement social et la paix.

C’est ainsi qu’une série de forum sous forme de débat sous l’arbre à palabre a été déroulé. Des sessions de dialogue communautaire et citoyen ou des consultants sont commis pour entretenir avec les bénéficiaires des sujets les intéressants comme la question foncière mais aussi et surtout sur l’état civil. Les femmes ont la latitude de s’exprimer de poser des questions pour mieux saisir l’enjeu et avoir des opinions sur les sujets.

La question de l’état civil a été traitée à Médina yéro Foulah, Dianah Malary et Payoungou dans le département de vélingara. Les femmes de Payoungou qui ont salué la méthode du RADI en les permettant d’avoir accès à ses connaissances. Une grande première dira Fatoumata une des responsables du groupement « Souvent nous entendons parler de certaines questions sans avoir la possibilité d’en discuter avec des connaisseurs. Aujourd’hui nous pouvons dire qu’aucune femme n’acceptera plus d’voir des enfants sans état civil. Nous savons qu’il y a des cahiers de village et que dans les postes de santé les certificats d’accouchements nous permettent d’introduire des demandes dans ce sens. » C’est un travail que peut faire aussi bien le père que la mère de l’enfant. A Médina Yéro foulah les participantes ont manifesté aussi un grand intérêt au sujet avec beaucoup d’interpellations sur les personnes déjà majeur sans pièces d’état civil, des parents d’enfants qui eux même n’ont jamais eu de document d’état civil. Avec des cas concrets. Dans cette zone frontalière fortement enclavé, les personnes disposant d’état civil sont encore faible. La tâche est compliqué par l’absence de tribunal départemental pour les audiences foraines Médina yéro Foulah dépend encore de Kolda.

A Niaming autre chef lieu d’arrondissement du département de Médina Yéro Foulah le débat s’est porté sur l’accès au foncier des femmes. Aucune des femmes participantes ne détient un papier de propriété sur une parcelle. Elle travaille dans des rizières appartenant à leur famille sans qu’aucune pièce ne matérialise cet acte de propriété.

   Abdou Diao

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