La question a bien un sens quand on sait que le développement des technologies de l’information et de la communication (TIC) a fini par transformer les relations entre les hommes. En effet, la plupart d’entre nous ne se soucis plus de voir un parent ou ami qui se trouve à quelques kilomètres, il suffit de l’appeler ou de l’écrire et on est à l’aise.
Auparavant, le soir la famille se regroupait pour discuter et pour aider les enfants à faire face à leurs problèmes. Aujourd’hui, le soir la famille s’éparpille et chaque membre se concentre jalousement sur son appareil (ordinateur, tablette, portable, télévision…).
Auparavant on se confiait à un parent ou à un ami, aujourd’hui on se confie à Facebook, Twetter, etc.
Auparavant on pleurait et priait nos morts en famille, aujourd’hui on le fait avec la famille Facebook.
Auparavant on pouvait compter sur son enfant pour certains services, aujourd’hui on ne peut presque compter que sur soi. Au moment où il se connecte, demandez à votre enfant de vous rendre un service, il le fera certainement mais après avoir posté son commentaire ou liker une publication.
Auparavant on tenait à nos proches, aujourd’hui on tient à nos co-facebooker.
Mille amis sur les réseaux sociaux, dix amis à nos coté pour rire ou surtout pleurer.
Mille amis sur les réseaux sociaux, dix amis à l’enterrement.
La plongé imminente dans le monde virtuel a conduit à une perte importante de certains facteurs de fixation culturelle pourtant bénéfique. L’éducation n’est presque plus une affaire de famille mais une affaire de réseaux sociaux. Pourtant, ces derniers doivent nous inspirer pour préserver nos relations réelles.
(Petite contribution du mardi)