vendredi, mars 29, 2024

Fonds Commun de placement des pharmaciens : La tutelle exhorte les acteurs à investir dans l’industrie locale de médicaments

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Le ministre de la santé et de l’action sociale, Eva Marie Coll Seck a exhorté l’Ordre des pharmaciens du Sénégal à ne pas occulter l’industrie pharmaceutique dans le ciblage de leurs investissements futurs de leur Fonds commun de placement. Elle a fait cet appel aux pharmaciens, lors du lancement dudit fonds, le mardi 12 mai 2015 à la Chambre de commerce et de l’agriculture de Dakar.

Dr Cheikh Oumar Dia 1Eva Marie Coll Seck 1

Une première dans le domaine de la santé au Sénégal et dans sous-région, , « ce fonds commun de placement doit non seulement sécuriser les avoir, aussi de garantir la retraite, mais également de faire des placements ciblés » en favorisant « l’industrie locale des médicaments […] qui va dans l’indépendance de notre pays » car « 90% environ des produits pharmaceutiques que nous utilisons, sont les produits qui nous viennent de l’extérieur », a expliqué, le ministre de  la santé et de l’action sociale, Eva Marie Coll Seck.

Un appel qui n’est pas tombé dans les oreilles d’un sourd. « C’est une idée qu’on a en tête, on ne peut pas être pharmacien et ne pas penser à la production locale de médicaments et également il faut que les conditions s’y prêtent (les facteurs de production et la taille des marchés) et si cela est possible nous irons vers la mise en place d’industrie locale », a relevé le Président de l’Ordre des pharmaciens du Sénégal, Dr Cheikh Oumar Dia.

Vers un capitalisme africain

Après la cotation en bourse de la Sonatel, de Total et de la Boa, l’Ordre des pharmaciens du Sénégal vient de s’ajouter à la liste avec la mise en place du Fonds commun de placement à la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm) qui a « une capitalisation boursière de 7 500 milliards de F CFA qui a doublée en 3 ans », a indiqué le Président du Conseil d’administration de la Brvam, Grabiel Fal.  Et selon lui, « la finance est portée par les entrepreneurs qui cherchent à développer leurs activités et des épargnants qui n’ont d’autre mission que de préparer leur retraite pour assurer la sécurité de leurs proches. Cet écosystème, s’il est bien régulier, peut donner naissance à un authentique capitalisme africain ».

Par Saër SY

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