samedi, avril 27, 2024

Le Front patriotique pour la défense de la République se braque sur Macky et son gouvernement

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En conférence de presse ce vendredi, matin à la permanence du Pds, le Front patriotique pour la défense de la République a dénoncé avec rigueur la participation de nos Diambars à la guerre au Yémen. «Nous avons de très bonnes relations avec l’Arabie Saoudite, mais ce n’est pas ce pays qui est en guerre. Ce n’est pas ce pays qui est attaqué. Donc, nous disons non d’envoyer nos Diambars pour aller faire la guerre au Yémen. Le rôle de nos Diambars en terre étrangère n’est pas de faire de la guerre.
Le rôle de nos Diambars dans le théâtre des opérations est un rôle uniquement d’intermédiaire », a dit Mamadou Diop Decroix.  Sur la situation de grève du Grand Cadre qui déteint sur la bonne marche de l’école sénégalaise, Decroix de lâcher pas outre mesure ses diatribes contre Macky Sall et son gouvernement. «La crise dans l’Education, montre une fois de plus que nous sommes en face d’un régime qui tâtonne. Néanmoins nous osons espérer que la rencontre entre le gouvernement et les enseignants de ce vendredi va aboutir à des conclusions satisfaisantes afin que nos enfants puissent retrouver les classes. S’agissant de la situation de ni paix  ni guerre qui prévaut dans la partie méridionale du pays, Decroix, demande au pouvoir de rendre des comptes. Car, dit-il, depuis l’arrivée de Macky Sall à la Magistrature suprême, les Sénégalais ne savent plus où en sont les négociations de paix pour un retour définitif de la paix dans cette partie du pays. «Il nous faut bien prendre le contre-pied du Président qui critique la presse pour, selon lui, ce qu’elle rapporte de la situation sur le terrain. 33 ans d’omerta ça suffit ! Les Sénégalais ont besoin de savoir comment le problème se pose. Où est-ce que ça bloque ? qui en est e responsable ? Quels sont les termes du débat aujourd’hui ? Qu’est-ce qu’on négocie ? Y a-t-il même négociation ? Nous avons besoin de savoir. Nous demandons aux jeunes de mettre en place un mouvement « nous avons besoin de savoir». On nous dit qu’énormément d’argent du contribuable passe dans cette filière sans jamais qu’on nous montre les résultats.
Pour une exigence de transparence, cette fameuse transparence érigée en slogan de rupture, nous voulons savoir. Nous félicitons la presse et l’encourageons à faire son devoir», a-t-il clamé.
A propos du naufrage de jeunes africains dans la Méditerranée notamment nos compatriotes, le  Front s’insurge et demande à nos dirigeants de stopper. «Nous devons exiger de l’Europe la mise en place des procédures pour mettre fin à ce fléau qui vide l’Afrique de son sang depuis belle lurette », a suggéré Decroix. Sur la reforme des institutions le Front est d’avis que «Macky Sall ne peut pas respecter sa promesse, car n’a aucune vision allant dans ce sens». Et de poursuivre «les réformes qui nous mettent à l’abri du chaos. Le terme est impropre. Même s’il est annoncé ailleurs, je ne crois pas que ce soit le terme de la Banque mondiale. Il n’y a point de chaos possible à l’horizon. Mais de façon générale, nous devons continuer les réformes puisque si nous ne réformons pas, ça veut dire que nous restons statiques et nous dormons sur nos lauriers. (…) Les pays doivent se réformer. Nous devons améliorer le climat des affaires dans notre pays, lutter contre la corruption, faire en sorte que la perception d’un Etat de droit soit une réalité dans notre pays».
 
Les « Indignés» recadre les tenants du pouvoir
Concernant la situation de l’Education, qui défraie la chronique, Papa Maktar Diallo, activiste, Président du Mouvement Citoyen Les « Indignés» du Sénégal et membre du Front Patriotique pour la Défense de la République, est d’avis que «le Président a oublié de dire aux Sénégalais qu’il a bloqué la construction des Cases des tout-petits des lycées de proximité et plus grave encore réduit le budget de fonctionnement des lycées et CEM. Prenant exemple du lycée de Rufisque qui, dit-il, «avait un budget de 8 millions se retrouve aujourd’hui avec 1 200 000 francs, conséquence : les établissements scolaires ont du mal à fonctionner correctement». Et de poursuivre que «le 17 Février 2014, le Président avez signé avec les syndicats de l’enseignement des accords «réalistes et réalisables» et de rappeler que 21 000 enseignants sont concernés par ces accords ».

source:www.gfm.sn

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