mercredi, avril 24, 2024

Le député Thierno Bocoum dénonce le timing du prochain passage du PM à l’Assemblée Nationale

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Thierno Bocoum, député à l’Assemblée nationale et responsable au parti Rewmi, est revenu sur la légalité de la séance plénière devant accueillir le Premier ministre Mouhamed Boun Abdallah Dionne. Selon lui, la décision prise par la conférence des présidents de l’Assemblée nationale de fixer le nombre de questions que les députés doivent poser au Premier ministre ne repose sur aucune base légale. Affirmant que Bennoo Bokk Yakaar aura la latitude de poser dix questions au chef du Gouvernement, il conteste le sort réservé au groupe libéral qui n’aura que trois questions et une pour les non-inscrits. Il soutient en conséquence qu’une telle démarche est nulle et non avenue

Thierno Bocoum affirme que « la conférence des présidents de l’Assemblée nationale a décidé d’organiser les débats lors du passage du Premier ministre le 12 Mars prochain. Cette décision souveraine trouve sa justification dans l’article 68 alinéa 4 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale».
Avant d’ajouter à travers une déclaration : « en mettant en œuvre ses prérogatives, cette instance de l’Assemblée nationale a décidé de fixer le nombre de questions à poser au Premier ministre à 14 et de les repartir ainsi qu’il suit : Benno Bokk Yaakaar 10, groupe libéral 3, non inscrits 1».
Une démarche qui a fait sortir le député ‘’rewmiste » de ses gonds. Et pour cause, il défend que « cette décision de fixer le nombre de questions que les députés doivent poser au Premier ministre ne repose sur aucune base légale. Elle est donc nulle et non avenue». En effet, poursuit-il, « en admettant exceptionnellement que les débats soient organisés (le débat législatif étant libre – article 68 al3), le règlement intérieur de l’Assemblée nationale fixe de manière claire les modalités d’organisation des débats par la conférence des présidents. Celle- ci doit indiquer la durée de la discussion en séance plénière et la répartition du temps de parole entre les groupes et les non inscrits, si l’on se réfère à l’article alinéa 4».
A l’en croire, « il devait donc s’agir, pour la conférence des présidents, de se limiter à répartir le temps de parole après avoir indiqué la durée de la discussion en séance plénière. Il reviendra alors aux groupes et aux non inscrits de dresser les listes des orateurs en tenant compte du temps à eux dévolu et de les déposer sur le bureau de l’assemblée nationale un quart d’heure avant la séance plénière (article 68 alinéa 5)».
Une prise de position qui pousse M. Bocoum à noter qu' »ils pourront, à cet effet, poser autant de questions que leur autorise leur temps de parole». Il a terminé en faisant savoir qu' »en décidant de limiter le nombre de questions à poser au Premier ministre, la conférence des présidents de l’Assemblée nationale a outrepassé ses prérogatives et a violé la loi. Elle pose, en même temps, un acte liberticide qui confine l’écrasante majorité des députés (136/150) dans un rôle de spectateurs et de décor parlementaire au service d’une propagande gouvernementale».

Avec Setal.net,

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