Les membres du collectif des associations de la société civile de Vélingara ont battu le pavé ce vendredi à travers l’artère principale de la ville pour demander l’implication de tous les ministères pour l’application du décret no 2011-514 relatif à la reconstitution des registres des actes de l’ état civil de la commune et la mise en place et le démarrage des travaux de la commission de reconstitution des registres de l’ état . Munis de pancartes d’où l’on pouvait lire « sans extrait de naissance pas de Cfee, pas de Bfem pas de Bac », « l’état civil un droit pour tous » Ces marcheurs brassards rouges à la main ont bravé le chaud soleil en scandant nous voulons des extraits ! , nous voulons des extraits ! Au nombre de 70 selon les observateurs, ils se sont donnés rendez-vous à la préfecture .Ou le mémorandum a été lu par Amadou Dieye Sow. Le contenu du mémorandum relate la souffrance des populations par rapport à l’état civil un véritable casse –-tête chinois. En effet pour disposer d’extrait de naissance il faut débourser 6000 f CFA voir plus. Et pire encore on ne peut même plus disposer d’extrait de naissance depuis presque un à deux mois, la raison le procureur a décidé de ne plus signer les autorisations de transcription de ces pièces. Aucun texte législatif ne l’autorise. Ainsi des élèves ont été exclus du Bac session 2015 faute de cette pièce précieuse. Le préfet Amadou Mactar Cissé a rassuré les marcheurs. Selon lui, pour ce qui concerne les élèves qui doivent passer les examens et autres concours, le procureur de la république a fait une dérogation exceptionnelle pour eux. L’autre problème plus sérieux concerne la reconstitution des registres actes de naissance. A ce propos le préfet dira que le procureur a précisé que la reconstitution générale de tous les registres détruits ne peut se faire sur la base de soit transmis. Il faut rappeler qu’un certain 18 mars 2010, les archives de la commune étaient parties en fumée suite à un incendie provoqué par les manifestants d’alors.
Babacar Diouf koldanews.com