L’ancien Président de la République, Maître Abdoulaye Wade a rendu visite à son fils Karim Wade à la prison de Rebeuss, ce samedi 14 février 2015. Sa première visite à la prison centrale de Dakar depuis que son fils y a été écroué le 17 avril 2013. Un tête à tête entre le Président Wade et son fils qui aura duré deux heures et pendant lequel Me Abdoulaye Wade a fortement encouragé et réconforté son fils dans l’épreuve qu’il subie.
Me Abdoulaye Wade et son fils Karim se sont vus à la maison d’arrêt et de correction de Dakar où le dernier nommé croupit depuis presque deux ans. Une visite aussi surprenante que stratégique que Wade a mise au profit pour encourager, réconforter et galvaniser Karim. Direct info est en mesure de vous révéler la teneur des discussions entre les deux hommes. En effet, d’après des sources dignes de foi, l’ancien Président de la République a fait des confidences à son fils sur la position des personnalités politiques et religieuses par rapport à sa situation ainsi que sur ce qui l’attend à sa sortie de prison. » Je suis fier de toi mon fils. Tu seras incontestablement le Président du Sénégal. Ils t’ont, sans le vouloir, mis dans le cœur des Sénégalais en te mettant en prison. Tu as le soutien de toute la classe religieuse. Toutes les familles maraboutiques du Sénégal te soutiennent dans cette épreuve, avec au premier rang ton père et ton Wassila Cheikh Sidy Makhtar Mbacké, Khalife général des Mourides. Dieu est avec les endurants et tu as su endurer avec foi et dignité ce passage difficile. Demeures fort et confiant car ils t’ont mis sur le raccourci du Palais », a confié Wade à son fiston dans une ambiance empreinte d’émotion, de solennité et de joie de retrouvaille familiale. Il faut noter que la visite de l’ancien Président de la République à Rebeuss a pris de court tout le monde. Même les professionnels des médias n’ont eu vent du déplacement de Wade que lorsqu’il était déjà sur place. A sa sortie de la prison, où l’attendait déjà une meute de journalistes, des militants et des badauds attirés par l’attroupement, il n’a pas jugé nécessaire de faire de déclaration publique.
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