Boko haram sème la terreur au Nigéria en tuant près de 2000 personnes ces 10 derniers jours selon Amnesty International. Le sahel (Mali, Niger, Mauritanie, Tchad,…) est sous la menace d’AQMI, Alsadine et d’autres groupes terroristes. 12 militaires maliens sont tués la semaine dernière. On a noté aucune réaction de la part des chefs d’Etat africains, de l’UA et de la CEDEAO.
Les attentats de la semaine passée perpétrés en France qui ont coûté la vie à 17 personnes, a suscité une vague d’indignations des chefs d’Etat africains. Ali Bongo Ondimba, Mahamadou Issoufou, Boni Yayi, Boubacar Kéita et Macky Sall ont tenu à prendre part à cette grande marche républicaine. Ils ont tous marché pour dire non au règne de la « terreur et de la barbarie » et d’apporter un soutien à la mère patrie.
Au même moment, ils se désolidarisent avec leur frère de sang, le peuple africain victime des tueries quotidiennes de boko haram, d’aqmi, d’alsardine, qui opèrent tous les jours dans le nord malien et au Nigéria ainsi que l’épidémie ébola qui continue de tuer des innocents en Guinée Conakry, au Libéria, en Sierra Léon et au Congo sans la réaction des dirigeants africains.
harouna.baldé@koldanews.com
la marche républicaine en France: Un soutien contradictoire des chefs d’Etat africaines
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