Le diplomate équato-guinéen Agustín Nze Nfumu, semble être le candidat le moins bien placé pour la succession du Sénégalais Abdou Diouf au poste de secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), à l’issue du Sommet de Dakar, prévu samedi et dimanche.
 65 ans, l’ancien ambassadeur de Guinée Équatoriale à Londres (Grande-Bretagne) peut pourtant se prévaloir d’une brillante trajectoire politique et professionnelle.
Correspondant de l’Académie royale de la langue espagnole et membre de l’Académie équato-guinéenne de la langue espagnole, Agustín Nze Nfumu fut secrétaire général du PDGE, le parti au pouvoir dans son pays, de 1996 à 2003.
Il a été ensuite nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Royaume-Uni, de la Grande-Bretagne et de l’Irlande du Nord, de 2005 à 2011. Agustín Nze Nfumu a assumé diverses responsabilités d’Etat, dont celles de ministre de l’Information, de la Presse et de la Radio.
Il fut également ministre délégué auprès du ministère des Affaires étrangères, chargé de la Francophonie, entre 1993 et 1996, puis ministre de la Culture, du Tourisme et de la Francophonie de 2003 à 2004.
Agustín Nze Nfumu a également occupé le poste de ministre d’État, chargé de l’Information, du Tourisme et de la Francophonie. De même, depuis quinze ans, il est le représentant personnel du chef d’État auprès du conseil permanent de la Francophonie.
Au total, Agustín Nze Nfumu se définit comme le candidat de la diversité culture. « La Francophonie prône la diversité, alors si on veut faire réalité cette volonté, je crois qu’élire un secrétaire général qui n’est pas issu d’un pays purement francophone, serait un signal fort », a-t-il indiqué.
L’élection du diplomate équato-guinéen constituerait une véritable preuve de la promotion de diversité culturelle au sein de l’OIF.
aps.sn