vendredi, mars 29, 2024

Burkina Faso: les Etats-Unis appellent à transférer le pouvoir aux autorités civiles

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Les Etats-Unis ont appelé l’armée burkinabè à transférer « immédiatement » le pouvoir aux autorités civiles dans le pays du Sahel en crise après la chute du président Blaise Compaoré.

« Nous appelons l’armée à transférer immédiatement le pouvoir aux autorités civiles », a déclaré dans un communiqué une porte-parole du département d’Etat, Jen Psaki, dans la nuit de samedi à dimanche, ajoutant que « les Etats-Unis condamnent la tentative de l’armée burkinabè à imposer sa volonté au peuple du Burkina Faso ».

Les Etats-Unis exhortent « les autorités civiles » à se « laisser guider par l’esprit de la constitution du Burkina Faso et de passer immédiatement à des élections présidentielles libres et justes ».

La constitution prévoit que le président de l’Assemblée nationale assure l’interim du pouvoir en cas de vacance.

« Nous regrettons les pertes de vie humaine cette semaine au Burkina Faso et appelons toutes les parties à éviter de nouvelles violences », a conclu le communiqué.

Selon l’opposition burkinabé, une trentaine de personnes auraient été tuées lors des violences de jeudi. L’AFP n’a pu confirmer que quatre morts.

Après le départ vendredi de Blaise Compaoré, chassé par des manifestations et des émeutes populaires massives après 27 ans de pouvoir, l’armée a désigné samedi un militaire, le lieutenant-colonel Isaac Zida, comme chef du régime de transition.

Les partis de l’opposition et les organisations de la société civile burkinabè ont cependant exigé une transition « démocratique et civile », refusant la confiscation du pouvoir par l’armée.

La médiation internationale formée par l’ONU, l’Union africaine et le groupe régionale de la Cédéao a appelé dimanche à la mise en place d’un régime de transition « conduit par un civil » et « conforme à l’ordre constitutionnel », évoquant sinon la menace de « sanctions ».

« Nous espérons qu’il y aura une transition conduite par un civil, conforme à l’ordre constitutionnel ». « Sinon les conséquences sont assez claires. Nous voulons éviter pour le Burkina Faso la mise en place de sanctions », a déclaré l’émissaire de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest, Mohamed Ibn Chambas.

Source: RTLInternational

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