L’idée d’élaborer une charte du domaine irrigué de l’Anambé est venue de la Société de développement agricole et industriel de l’Anambé (SODAGRI) en 2013. Le projet a ensuite été adopté et porté par la plateforme des acteurs de l’eau et du foncier autour des grands barrages de Niandouba et du confluent au Sénégal. Créée avec l’appui des partenaires comme « global water initiative » la plateforme regroupe plusieurs types d’acteurs du bassin : administration territoriale, Sodagri, services techniques, élus locaux, usagers et société civile’. Ce lundi 29 septembre 2014, une rencontre de validation de la charte du domaine irrigué du bassin de l’Anambé par les acteurs à Kolda à été ouverte par le directeur de la SODAGRI, Moussa Baldé, qui s’est réjoui des «larges concertations avec les acteurs concernés par la gestion et la mise en valeur des terres irriguées du Bassin de l’Anambé, en vue d’une validation locale et la préparation d’une feuille de route ».
Selon lui, l’application de cette charte pour la période 2015-2016 doit être suivie par une validation finale et d’une approbation par arrêté ministériel en 2017. «La région de Kolda regorge de nombreuses potentialités foncières et hydriques, avec des milliers d’hectares aptes à la riziculture, sans compter les cours d’eau plus ou moins pérennes dont la Casamance, Kayanga, l’Anambé et le Sougroungrou », a indiqué M. Baldé.
Les élus locaux sont revenus largement sur l’importance de la charte qui devra être vulgarisé sur le terrain pour une gestion plus démocratique de l’espace et des ressources.
M. Baldé a souligné que la charte se veut une «dynamique partenariale qui fixe des règles de collaboration, définit les rôles et responsabilités de chaque acteur dans le système global de management des ressources et de suivi de leur mise en valeur».
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