dimanche, mai 12, 2024

Kolda : le prix du mouton est encore extrêmement cher !

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A Kolda, de nombreux chefs de famille rentrent bredouille, après avoir effectué un tour dans les foirails et autres points de vente de la ville où le prix du mouton semble être hors de portée, à quelques jours de la fête de la Tabaski.

Malgré cette situation, beaucoup d’entre eux restent accrochés à l’idée d’une possible baisse des prix avant la fête, conformément à l’assurance donnée par les autorités.

« Les moutons coûtent très cher. Les prix les plus bas tournent autour de 75.000 francs. La vérité est que les petites bourses n’ont pas la possibilité d’acheter de mouton à Kolda où, déjà, il n’y a pas assez de moutons », martèle Idrissa, la cinquantaine, interrogé par l’APS. « Vous savez que les pères ou mères de famille ont beaucoup de charges, ce mois-ci, avec les dépenses de la Tabaski et celles de la rentrée des classes.

Ça va être très difficile », avertit Idrissa. Plus loin, un groupe de personnes fait face à un vendeur de moutons. Ici, chacun cherche à convaincre le propriétaire des bêtes pour espérer obtenir une réduction sur les prix indiqués. « Vous constatez que les moutons sont chers. Celui-là coûte 120.000 francs. Et pour les deux autres que vous voyez là-bas, le vendeur les cède 85.000 francs pour l’un et 95.000 francs pour l’autre », se désole Abdoulaye, un autre père de famille rencontré dans l’un des nombreux points de vente de la ville. « Ici, il n’y a pas un mouton qui coûte 50.000 FCFA et la situation est identique partout », ajoute-t-il. Selon lui,  »c’est comme si les vendeurs de moutons s’étaient concertés pour harmoniser les prix ». Son point de vue est partagé par la majorité des Koldois qui préparent la fête de la Tabaski et la rentrée des classes. « Les moutons sont très chers. Regardez celui qu’on me propose pour 85.000 francs et l’autre à 110.000 FCFA. Je n’aurais jamais imaginé être confronté à une telle difficulté pour acquérir un mouton », dit le le vieux Souleymane. Il ne manque pas d’indexer l’Etat. « Moi, je faisais de l’élevage, mais à cause des vols répétitifs, j’ai abandonné et voilà que je ne parviens pas à me procurer un mouton », explique-t-il. Kolda, une région agro-sylvopastorale, dépend en grande partie de l’extérieur pour se ravitailler en moutons pendant la fête de la Tabaski.

Avec Setal.net,

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