jeudi, mars 28, 2024

Moustapha Bassène « gifle » Jean Marie Biagui: « c’est une vipère ! Je le dis et je l‘assume »

Ne ratez pas!

Abdoulaye Baldé a déféré à la convocation de a CREI lundi dernier mais devrait y retourner le 26 aout prochain. Bien que s’étant rapproché de Dakaractu, Mamadou Moustapha Bassène le représentant des chefs traditionnels casamançais, vu que l’affaire est pendante devant la Justice ne veut pas se prononcer. Mais son souhait le plus profond est, a-t-il dit, de voir est une issue heureuse et que Baldé, (un homme qu’il dit connu en Casamance sur le plan du développement, de la pacification de la région mais aussi par ses actions sociales), puisse vaquer librement à ses occupations.
 » C’est un petit-fils d’Aline Sitoé Diatta, qui n’a jamais été mêlé ou connu dans de sales affaires a-t-il soutenu. Selon lui le souhait des casamançais est voir l’affaire vidée, qu’il retrouve les siens et que la Casamance dans son ensemble retrouve sa verdure d’antan. Que La paix revienne dans cette région.

Jean Marie François Biagui, l’homme qu’il ne digère pas…
Interpellé sur la position  » d’un autre fils de la Casamance qui semble ramer à contre-courant de sa logique, le chef traditionnel a du mal à garder son calme et finalement c’est même à boulets rouges qu’il tire sur Jean François Biagui l’autre leader du MFDC.
 » Lui, c’est une vipère ! Je le dis et je l‘assume. Il n’a même pas le droit de parler du mouvement des forces démocratique de la Casamance. Voilà un homme qui a été copté par Bertrand Diamacoune pour régler un différend entre lui et Ansoumana Badji, une démarche faite sans consulter le mouvement. Durant toute sa carrière, Jean François n’a rencontré personne parmi les leaders de ce mouvement, il n’a rien réglé et a même empiré la crise. C’est ainsi qu’il a été limogé. Maintenant s’il cherche à atteindre Abdoulaye Baldé, il n’a qu’à essayer de passer sur mon cadavre d’abord pour le faire. On le connait trop bien, il a fait le pire dans une crise et il le sait. C’est pourquoi, il n’a pas à utiliser le sigle du mouvement pour se faire un nom ou se protéger. C’est lui qui attisait le feu quand il était en Europe.
La crise universitaire et la tension sociale
Sur la crise universitaire, le chef traditionnel souligne que la mort de l’étudiant Bassirou Faye est une affaire regrettable. Lançant un appel au calme, il insiste qu’il faut trouver une solution à la crise et à la gestion de l’université de Dakar. C’est le cœur du Sénégal, parce qu’il contient et forme la relève.
 » Mais si j’avais un conseil à donner au président ce serait de nous impliquer nous chefs religieux et traditionnels dans la gestion de cette crise. Quand il y a conflit entre deux personnes ou deux groupes, je crois que la médiation d’une troisième personne respectée par les deux parties ne peut être que source d’apaisement et de paix a-t-il affirmé.
Pour la création d’une commission composée de Chefs religieux et traditionnels
A l’analyse selon lui, cette vision s’étend à l’ensemble de la situation du pays qui bouge positivement, tout comme négativement au regard de la tension politique et sociale. C’est pourquoi il lance un appel au président Macky pour la création d’une commission qui serait composée par des chefs religieux et traditionnels. Ainsi, il se dit confiant qu’on pourrait voir le Sénégal sortir de cette crise.
 » Que ce soit le président Macky, Wade, Idy et autres ils ont tous un respect, une considération certaine pour les chefs religieux et traditionnels et je ne parle même pas des étudiants et élèves qui sont nos fils. Donc une solution est possible. Mais je déplore le comportement des ministres et députés qui doivent attendre le retour du président pour essayer de gérer un problème qui s’est passé derrière lui. C’est pourquoi aussi je me dis qu’au-delà même, le pouvoir peut créer des postes ou structures chargées du social et pourquoi pas un ministère des affaires religieuses et traditionnelles. Ce serait un plus pour le Sénégal a expliqué Mamadou Moustapha Bassène.
Il y a des gens comme Mansour Diouf très apprécié à Yoff et à Dakar pour ses actions qu’il pose sur le plan religieux et social. A l’hôpital de Yoff, il pose avec ses propres moyens chaque fois des actes très appréciés. Il est le représentant du Khalife des mourides. C’est une voix autorisée, assure M. Bassène .
Dans la région Sud, c’est-à-dire en Casamance, il a un homme, nous explique le traditionnaliste, qui peut être perçu son jumeau. Il s’appelle Cheikh Ngom et à travers son assistance pour les populations, ses aides désintéressées sans tambours, ni trompettes, il est très écouté des populations. Il a sorti la Casamance d’une situation que nous savons.
Selon lui, d’autres exemples, d’autres noms existent et il croit fermement que l’Etat gagnerait à les impliquer dans certaines situations, parce que quelle que soit la position radicale des uns et des autres, souvent certains peuvent concéder quelque chose à quelqu’un là où ils la refuseraient à des autorités par exemple.

Source: derniereminute.sn

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

The reCAPTCHA verification period has expired. Please reload the page.

Articles récents

Notre sélection pour vous