Une étude commanditée par ONUFEMMES en 2011 dans huit régions du pays, révèle que les cas de violences basées sur le genre (VGB) ont doublé en l’espace de cinq ans au Sénégal. Ces sévices se déclinent sous différentes formes : « viols, coups et blessures volontaires, pédophilie, injures, séquestrations… », a expliqué Madame Kabou née Lydie Sanka, chargée du partenariat à ONUFEMMES. Pour le cas spécifique de Kolda, « les grossesses précoces et les mariages forcés, les mutilations génitales féminines sont les cas les plus fréquents », poursuit Madame Kabou. C’est pourquoi, l’Etat du Sénégal, dans le cadre de la territorialisation des politiques publiques, a décidé de mettre en œuvre un programme conjoint d’ « Eradication des Violences Basées sur le Genre et la Promotion des Droits Humains » dans la période de 2013 à 2016. C’est dans ce sillage que s’inscrit cet atelier régional organisé ce mardi 27 mai à Kolda. Il a pour objectif « de partager les procédures opérationnelles pour une réponse appropriée à la prévention et à la prise en charge des violences basées sur le genre », a fait savoir Madame Fall de la Direction de la Famille. Il s’agit concrètement de parvenir à une meilleure coordination des actions menées dans la lutte contre ce fléau qui est en train de prendre des proportions inquiétantes.
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