vendredi, mars 29, 2024

Alfred N’Diaye, milieu français du Betis Séville secourt un jeune garçon

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Alfred N’Diaye, le milieu français du Betis Séville, a secouru un jeune garçon pris dans l’effondrement d’une barrière du stade de Pampelune, dimanche contre le Betis (2-1), qui a fait cinq blessés. Il confie sa grande émotion.

« Alfred N’Diaye, racontez-nous ce qui s’est passé à la 11e minute de cette rencontre…
Osasuna venait de marquer, j’étais face à la tribune. Elle est tombée d’un coup. Les gens fêtaient le but, il y a eu un mouvement de foule vers l’avant et la barrière métallique qui les retenait a lâché. C’était impressionnant car même si ce n’est pas un grand stade, la tribune est très verticale. Et là, j’ai vu les gens les uns sur les autres. Je ne sais pas combien, peut-être quelques dizaines. C’était choquant.

Quelle a été votre première réaction ?
J’y suis allé direct. J’ai été voir si tout le monde allait bien. J’ai vu un petit qui n’était pas bien, je l’ai porté vers notre docteur pour qu’il s’en occupe. Il n’y avait pas assez de secouristes donc mes coéquipiers et moi, on a essayé d’aider. Dans ces moments-là, tu ne penses plus au foot. Il y avait des blessés légers. J’ai vu deux personnes pas bien. D’une quarantaine d’années, elles étaient allongées par terre.
« On s’en foutait du foot à ce moment-là»

Avez-vous eu peur ?
Tout le monde a eu peur pour eux. Tu ne sais jamais sur le coup ce qu’elles ont. Il y a plusieurs années, j’avais vu les images de Furiani, tu ne sais jamais. On s’en foutait du foot à ce moment là. Franchement, je n’ai jamais vécu quelque chose comme ça.

Le match a été interrompu un long moment…
Oui. Les secouristes sont restés sur la pelouse pendant une vingtaine de minutes. Après, les supporters ultras voulaient reprendre leur place mais les forces de l’ordre ont refusé.

Avez-vous hésité à reprendre le match ?
Non. Tout le monde a voulu reprendre parce qu’on a vu que les secouristes avaient bien fait leur travail et que les blessés avaient été évacués et qu’il n’y avait pas trop, a priori, de blessés graves. Dans le vestiaire, après le match, tout le monde ne parlait que de ça. Je viens de revoir les images, et on voit qu’on est un peu paniqués. Mais bon, on est soulagés qu’il n’y ait pas eu de morts et que des blessés légers.»

Lequipe.fr

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