vendredi, avril 19, 2024

Miss Sénégal : Seynabou Thiam 1ère dauphine, une belle perdante

Ne ratez pas!

Première dauphine de miss Dakar et de miss Sénégal 2014, Seynabou Thiam était à deux doigts du sacre suprême. Elle n’en a pas gardé un goût amer. Aujourd’hui, la native de Dakar ambitionne de se faire un nom aussi bien dans le milieu du mannequinat que dans la vie professionnelle.

Simple, l’adjectif sied à l’image que Seynabou Thiam, première dauphine de miss Sénégal 2014, se donne d’elle. Pourtant, de prime abord, il difficile de la croire. Elle donne plutôt l’impression de ces Dakaroises qui écument les endroits branchés de la capitale. Rien de tout cela… Jeudi, le rendez-vous est fixé pour 11 heures du matin. Elle se pointe à l’heure pile. Un bel exemple de ponctualité pour quelqu’un qui veut gravir des échelons et servir de modèle à toute une génération !

Native de Dakar, Seynabou Thiam a tout d’une miss avec ses 1,80 m et ses 58 kilos. Le jury ne s’est pas donc trompé en la classant comme première dauphine sur les 14 candidates finalistes venues des différentes régions du Sénégal. Regard perçant, sourire radieux illuminant une silhouette longiligne. Elle n’en a cure.  » Je ne me fais pas une idée de ma beauté et rien a changé dans mon comportement vis-à-vis de mon entourage. Je continue à fréquenter les mêmes gens et les mêmes lieux. Toutefois, je ne peux plus me permettre de faire certaines choses parce qu’il y a des gens qui me suivent, confie-t-elle avec une diction et une gestuelle calibrées au millimètre près. Derrière cette apparence doucereuse, se cache une forte personnalité. Ce que confirme une de ses amies et confidentes, Seynabou Sow :  » C’est une fille de caractère, simple et très sociable qui respecte les gens. De surcroît, une battante qui ne se laisse pas faire, révèle-t-elle.

Amour de la mode
Encore en stade d’apprentissage dans le milieu du mannequinat, Seynabou Thiam a très tôt éprouvé un grand amour pour la mode.  » Depuis toute petite, je nourrissais une passion débordante pour la mode. Aussi, je rêvais de devenir mannequin, souffle-t-elle. Mais, c’était sans compter avec la détermination d’un père  » très conservateur et qui était prêt à tout faire sauf laisser sa fille côtoyer un milieu qui n’a plus bonne presse dans une société en perte de repères…  » Mon père n’était pas d’accord au début. Il s’y opposait foncièrement. C’est par la suite qu’il a fini par accepter, avance-t-elle.

C’est en 2010 que la première dauphine de miss Sénégal a commencé à flirter avec le milieu du mannequinat. Encore novice, elle débute avec le concours Elite modèle où elle sortira parmi les quatorze finalistes. Depuis, telle une brise matinale, Seynabou arpente les podiums pour apporter de la fraîcheur dans les tenues qu’elle met en valeur. Pourtant, ce n’est pas tout le temps que cela marche.  » Il arrive que je sois recalée dans le casting, reconnaît cette jeune fille qui a déjà défilé pour Sira vision de Collé Ardo Sow, successivement en 2012 et en 2013.

Référence
Sur suggestion d’un ami, Seynabou Thiam se présente cette année comme candidate pour être la reine de beauté du Sénégal. Devenue d’abord première dauphine de miss Dakar, elle est encore élue première dauphine de miss Sénégal. Ce qui ne manque pas de créer chez elle une certaine fierté, même si au finish l’ambition de ravir la couronne n’a pas été atteinte.  » Etre première dauphine est une chance qui n’est pas donnée à tout le monde vu le nombre de candidate au départ, s’enorgueillit-elle.

Seynabou Thiam miss 2
Seynabou Thiam

Aujourd’hui, ses références dans ce milieu ont pour noms Naomi Campbell et Katoucha Niane, deux personnalités qui ont marqué le milieu de la mode. D’un commerce facile, cette célibataire donne l’air d’une timide. Ce qu’elle dédaigne carrément…

La jeune demoiselle, qui aime se définir comme une fille casanière, est une déesse à la tête bien faite. Etudiante en marketing et communication, elle estime toujours mettre en avant les études. A l’en croire, les podiums doivent venir après. Un conseil qu’elle porte toujours à l’attention de toutes celles qui ambitionnent de devenir un jour miss ou mannequin. Seynabou, c’est aussi une littéraire qui lit tout ce qui lui tombe sous la main. Comme pour dire : être miss, c’est aussi être cultivé.

De père et de mère haal pulaar, la première dauphine de miss Sénégal est issue d’un milieu où les parents sont très attachés à leur culture.  » Il m’est arrivée d’aller au Fouta pour me ressourcer…, se souvient- elle. Non sans reconnaître qu’elle n’est pas aussi douée quand il s’agit de parler sa langue maternelle. En atteste d’ailleurs son français et son wolof sans accent…

Ambition
A l’orée de sa carrière, la jeune fille rêve déjà de grandeur. Son ambition est d’être à la tête d’une grande boîte de communication. Aussi, Seynabou qui veut s’essayer à la publicité, entend œuvrer dans le social, histoire de venir en aide aux enfants de la rue.  » Ce n’est parce que je suis miss que j’ai décidé de le faire. Construire une grande maison pour y mettre des enfants et des orphelins a été mon rêve depuis toujours, tient-elle à préciser. Ce qui fait la particularité de la première dauphine de miss Sénégal, c’est aussi sa facilité à aller au contact de l’autre. C’est pourquoi, informe-t-elle,  » pendant le concours miss Sénégal, je me suis faite des amies parmi les candidates

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